Ah que c'est bon d'avoir du temps devant soi.
Ce matin j'ai cogité sous la couette, décollé la brume de la soirée de la veille et des arborescences phénoménales qui se dessinent. Mon chef m'a appelée Lisbeth Sallander en me voyant taper sur les touches de clavier de mon ordinateur. Depuis, il persiste à m'appeler Lisbeth. J'hallucine... Je suis quand même nettement plus sociable et bien moins douée en informatique.
Petit déj servi à domicile, je suis chouchoutée, parfois je me dis que j'ai trop de chance, souvent je me demande quand la nouvelle tuile va me tomber dessus, tout va trop bien, ça ne peut pas durer. Si?
Cet aprèm, visite chez l'ophtalmo, à la lumière de ce que m'avait dit la médecine du travail ("vous voyez clair, là? Nan parce que votre oeil droit, là, il n'en peut plus!"). L'ophtalmo a dit:"Ah c'est le muscle occulaire qui fatigue de faire la mise au point en permanence. Mais sinon ça va plutôt bien, vous êtes à 10." Verdict: lunettes quand je suis devant l'écran, pour éviter de trop me fatiguer les yeux. C'était gentil de me dire que je n'avais donc qu'à les porter au travail. Ce type-là ne se rend pas compte que je passe également mes soirées devant l'écran de l'ordinateur.
Tout heureuse que j'étais de savoir que ma vue n'était pas si mauvaise que je le craignais, je suis partie, délestée d'une soixantaine d'euros, j'ai sauté dans le bus, pour me rendre compte deux stations plus loin que le toubib avait gardé ma carte vitale, alors je suis retournée la chercher en pestant (un tout petit peu, j'étais quand même d'une humeur très enlevée aujourd'hui).
Je suis rentrée, j'ai attrapé mon ordi et je me suis précipitée au bar boire un coca, relever mes mails et dessiner les fameuses arborescences, explorer les possibilités de netvibes et du web 2.0.
Là, je crois que je vais aller dessiner.
Des gens que j'apprécie grandement me disent que ma BD leur plaît.
Alors ça m'encourage et je me dis que ça vaut le coup de continuer et de persévérer même si c'est difficile et que chaque page remplie est synonyme de marathon tant ça m'épuise, tant j'éprouve de difficulté.
C'est mon nouvel art martial, le dessin.
Ce matin j'ai cogité sous la couette, décollé la brume de la soirée de la veille et des arborescences phénoménales qui se dessinent. Mon chef m'a appelée Lisbeth Sallander en me voyant taper sur les touches de clavier de mon ordinateur. Depuis, il persiste à m'appeler Lisbeth. J'hallucine... Je suis quand même nettement plus sociable et bien moins douée en informatique.
Petit déj servi à domicile, je suis chouchoutée, parfois je me dis que j'ai trop de chance, souvent je me demande quand la nouvelle tuile va me tomber dessus, tout va trop bien, ça ne peut pas durer. Si?
Cet aprèm, visite chez l'ophtalmo, à la lumière de ce que m'avait dit la médecine du travail ("vous voyez clair, là? Nan parce que votre oeil droit, là, il n'en peut plus!"). L'ophtalmo a dit:"Ah c'est le muscle occulaire qui fatigue de faire la mise au point en permanence. Mais sinon ça va plutôt bien, vous êtes à 10." Verdict: lunettes quand je suis devant l'écran, pour éviter de trop me fatiguer les yeux. C'était gentil de me dire que je n'avais donc qu'à les porter au travail. Ce type-là ne se rend pas compte que je passe également mes soirées devant l'écran de l'ordinateur.
Tout heureuse que j'étais de savoir que ma vue n'était pas si mauvaise que je le craignais, je suis partie, délestée d'une soixantaine d'euros, j'ai sauté dans le bus, pour me rendre compte deux stations plus loin que le toubib avait gardé ma carte vitale, alors je suis retournée la chercher en pestant (un tout petit peu, j'étais quand même d'une humeur très enlevée aujourd'hui).
Je suis rentrée, j'ai attrapé mon ordi et je me suis précipitée au bar boire un coca, relever mes mails et dessiner les fameuses arborescences, explorer les possibilités de netvibes et du web 2.0.
Là, je crois que je vais aller dessiner.
Des gens que j'apprécie grandement me disent que ma BD leur plaît.
Alors ça m'encourage et je me dis que ça vaut le coup de continuer et de persévérer même si c'est difficile et que chaque page remplie est synonyme de marathon tant ça m'épuise, tant j'éprouve de difficulté.
C'est mon nouvel art martial, le dessin.
Le problème, c'est que ça ne muscle pas franchement le corps, surtout quand je mange de la pizza en même temps. Sans parler de la bière...
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