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mardi 27 mai 2008

Attente

Pas instable.
Instable, ce n'est pas le mot.
Je sais ce que je veux.
Je n'en étais pas sure il y a quelques jours encore.
Huh.
Ce n'est même pas que je n'en étais pas sure.
J'avais peur qu'on me dise non, on ne veut pas de toi. Parce que quand on dit clairement ce qu'on veut, on prend le risque de voir le rêve se casser la gueule (et c'est douloureux, parce qu'il y a ce truc, dans les rêves, qui s'appelle l'espoir, même s'il est fou). Mais au bout du compte, c'est insatisfaisant. Il vaut mieux tenter ma chance. Si je ne la tente pas, je ne risque pas de la décrocher.

J'ai dit ce que je voulais. Enfin, écrit. Le message a été lu. Je crois.
Il ne suffit pas de le vouloir.
Le vouloir est une chose.
Le dire une autre.
Et accéder à son rêve encore une 3e.
Mais après tout, pourquoi pas ?
Il me dira probablement pourquoi pas. Mais au moins, j'aurai essayé.

J'ai envie de travailler dans une ambiance positive. Avec des gens qui sont capables de donner, en équipe. Où chacun apporte sa pierre à l'édifice.
J'ai envie de me dire que ce que je fais n'est pas complètement absurde, que je ne suis pas un shadock.
J'ai envie de me battre pour autre chose que des moulins à vent pilotés par des meuniers idiots qui s'obstinent à piétiner le blé du meunier d'en face.

Il m'a fallu 4 mois pour comprendre ce qui m'importait vraiment dans le travail.
Il m'a fallu 4 mois pour comprendre que ce dont j'avais besoin, ce n'était pas d'avoir plus de temps pour moi... Ce qui est important, c'est le temps de cerveau disponible. J'ai besoin d'un boulot où j'ai le sentiment d'avancer, dans lequel je puisse m'investir. Y trouver une satisfaction. Dans une ambiance qui bouge.
Il m'a fallu 4 mois pour comprendre que ce n'est pas le chômage, une planque, une vie de rentière ou la retraite dont je rêve. Je rêve de pouvoir investir mon trop plein d'énergie dans une entreprise qui saurait rentabiliser au maximum ce potentiel énorme qui tourne à vide.

Pour ce qui concerne la créativité, mes activités d'écriture et de dessin, je me rends toujours aux mêmes conclusions: c'est quand j'ai du boulot par-dessus la tête et des soirées à rallonge que je trouve l'envie de m'installer à mon bureau pour écrire ou dessiner à 3h du matin.

J'ai ronronné 4 mois, à prendre mon temps, à prendre mes marques de trentenaire.
Now, I need ACTION.
Let's pray for the devil to hear my words!

lundi 26 mai 2008

Certaines parenthèses sont très agréables

J'ai glissé dans une faille spatio-temporelle, une dimension parallèle, appelez-la comme il vous plaira. J'ai passé trois journées qui m'ont paru être trois semaines tant ça m'a aéré la tête. J'ai rêvé, j'ai dessiné, j'ai imaginé, j'ai rencontré, je me suis laissée porter... dans un milieu du livre que je croyais avoir éclusé par mes errances j'ai trouvé un nouveau pli où évoluent plein de gens et beaucoup d'imagination.

Les imaginales à Epinal.
A marquer d'une croix rouge.
Parce qu'il y avait un cookie monster, des gens chouettes, des gens bizarres et décalés, une apparition du diable himself et des rêves. Parce que je n'avais pas prévu que ça se passerait comme ça et que c'est si plaisant lorsque la vie vous surprend.

De quoi faire le plein de vitalité et d'envie de partir à la conquête de l'univers.
Rien que ça.
Alors merci.

jeudi 15 mai 2008

Je me rappelle

Il était une fois un blog qui était lu et commenté tous les jours, quasiment.

Présentation de Will Smith.

Will Smith est grand. Il faut se péter les cervicales pour le regarder. Et là, on peut contempler son menton.

Will Smith est drôle. Il parle beaucoup, beaucoup. Il dit avoir pris des cours de concision et avoir arrêté trop tôt. Il lance un sujet et s'interrompt en prenant son menton dans sa main en disant:"Par exemple... " Il essaie d'avoir l'air de réfléchir sérieusement puis rigole tout seul. Enfin tout seul, pas longtemps, car il est contagieux, niveau rire.

Le rire de Will Smith peut faire trembler les murs. Will Smith abat les cloisons avec son rire. C'est pour cela qu'il travaille dans un open space.

Will Smith fait de l'animation. Des Mickeys qui bougent. Mais aussi il met de l'animation dans l'open space. Pourtant il n'y a pas de Mickeys dans son open space. Enfin, je ne crois pas. En fait, je n'en sais rien. Il y a bien les petits vieux du muppet show présents dans les locaux. Alors pourquoi pas Mickey. Par contre je sais parfaitement où est Picsou.

Will Smith écrit des mails plus longs que les miens. Je ne pensais pas que c'était possible. Impressionnant. Je partage le vertige que certains ont éprouvé en découvrant la longueur de mes mails. Depuis, je fais plus court. Will Smith m'a enseigné la concision, à défaut de l'appliquer à lui-même.

Will Smith n'aime pas les chats. Pourtant il en parle dans chacun de ses mails. Il évoque aussi beaucoup le sang des chats. Et mes chaussures. Alors que je ne mettrais jamais le pied sur un chat de mon plein gré, beuh. Par extension, une chaussure non plus. Will Smith a de l'imagination à revendre.

Will Smith maîtrise le logiciel pourri qui pue de houlala.com... Il dit pouvoir me transmettre le savoir acquis par des années de pratique sur ce soft du diable. Je pense qu'il bluffe: le seul savoir à maîtriser, c'est la patience. Et j'ai épuisé mon stock. La patience se donne-t-elle? Est-elle monnayable?

Will Smith est un allié dans un monde relativement hostile. Je ne sais pas s'il sauvera le monde dans mon film, mais je pense qu'il est plus du côté des gentils que des méchants. Mais je ne connais pas la fin du film, alors je garde un joker.

jeudi 8 mai 2008

Pont

Ca fait quelques jours que je n'ai rien posté: beaucoup de boulot donc pas le temps d'écrire un petit mot en journée, et le soir, pas d'internet a la casa. D'où nada de nuevo sur le blog.

Carnet rose: hier, l'arrivée sur la planète de la petite L. Tout s'est bien passé et je suis bien contente. C'est émouvant.

Perle de libraire: celle-là, je ne m'en lasse pas. Elle est classique mais c'est toujours sympa de l'avoir en live. "Bonjour, alors je cherche voyage au bout de la nuit, mais pour l'auteur j'ai que le prénom, c'est Céline." J'y ai eu droit hier. Chouette :-)

Au boulot, grand confort, j'ai enfin un ordinateur sur lequel travailler sur mon 2e lieu de travail. Comme quoi le chantage a du bon... J'avais dit à mon directeur:"Tant que je n'ai pas d'ordinateur, je ne suis pas joignable." Mon ordinateur a été installé la semaine suivante. Je précise que j'avais essayé la méthode douce avant:"Ce serait bien que j'aie un ordinateur, ce serait quand même plus simple pour moi, je pourrais mieux organiser mon travail être plus efficace." La pertinence de l'argument n'entrait pas en ligne de compte. Par contre, taper du pied a donné un résultat immédiat.
Conclusion: au bout de 30 ans j'ai toujours autant de mal à intégrer que l'être humain n'est pas raisonnable. Par contre, garder en tête que comme dans l'histoire du petit garçon qui criait au loup, il ne faut peut-être pas non plus trop abuser du tapage de pied.

Demain soir je pars à Nantes pour trois jours.
Balades et discussions avec ma baroudeuse préférée.

Humeur du moment: perplexe, 19h par jour. On va dire que les 5 heures restantes, je dors (ou j'essaie).

Perplexe parce que je persiste à ne pas vouloir comprendre quand il faut laisser tomber, je voudrais juste comprendre pourquoi ces esquives à répétition. Mister Devil, plus difficile à attraper qu'une pxxx d'anguille.

Je voudrais aussi comprendre pourquoi certaines choses me mettent autant en panique alors que quand j'étais plus jeune je ne me serais pas posé de question, j'aurais foncé. Je crois que j'ai vieilli, j'ai l'impression d'avoir cent ans ces jours-ci, l'expérience et le vécu pèsent dix mille tonnes. J'ai pas envie de faire marcher qui que ce soit, surtout pas Will Smith. Je prends conscience de la distance que j'instaure malgré moi. Ce qui me renvoie à Mister Devil, je lui donne des tonnes d'excuses parce que la technique de l'anguille, je l'utilise plus souvent qu'à mon tour...

Le problème c'est ma patience. Enfin plutôt celle que je n'ai plus.

Faudra que je vous explique qui est Will Smith, dans un prochain post. En dehors de l'acteur, bien entendu.

samedi 3 mai 2008

Something pointless for the week-end

Yihaaa, I did a few pointless things today.
It consisted in:

  • mettre mes super sandalettes de fille, ça m'a filé des ampoules balèzes, chair à vif sur le petit orteil gauche, quel massacre, genuinely pointless something ;
  • aller manger une salade en terrasse et me faire insulter, ainsi que Chch, parce que nous avons eu l'outrecuidance de demander un verre d'eau avec notre déjeuner, pointless and humiliating ;
  • traverser tout Paris en sandalettes à la recherche des chaussures rouges les plus canons que la terre ait porté (j'envisage de jouer dans la comédie musicale du magicien d'Oz qui part en tournée mondiale dans environ... nan, c'est pas vrai), pointless and vain ;
  • acheter un tee-shirt débile à 7.90 € (c'était obligé, y a un raton laveur avec une crête vert fluo sur le crâne et écrit en dessous "PUNK RACOON", c'était impossible de résister!), pointless and childish.
Par contre, le truc carrément excellent du week-end, c'est quand même que je viens de finir le premier tome des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch, Les mensonges de Locke Lamora, et c'est absolument incroyablement génial. Locke Lamora est un voleur de génie et son équipe de Salauds gentilshommes sont de sacrés bonshommes... Des dialogues et des répliques si bien senties que j'ai envie de toutes les apprendre par coeur pour les sortir dans les soirées mondaines.
Je ne résiste pas au plaisir de partager quelques citations avec vous:

  • "Il faut que nous fassions face à nos défauts à grands coups de boule." (Chains)
  • "Mon dieu oui, tu devrais être en colère d'avoir merdé. En colère de ne pas être aussi malin que tu le crois. En colère de voir que les dieux ont donné à plein d'autres gens le même genre de cervelle qu'ils ont offert à Locke Lamora. Ca fait chier, hein?" (Chains)
  • "La seule personne qui arrive à se sortir des combines de Locke Lamora..." "C'est Locke..." "Parce qu'on pense que les dieux lui réservent une bonne grosse belle mort. Un truc avec des couteaux et des fers chauffés à blanc..." "Et cinquante mille spectateurs tout jouasses." (Dialogue entre Calo, Galdo et Moucheron)
  • Réprimande au petit Locke Lamora: "Je ne te demande qu'une chose, Lamora. Je veux de gentils petits boulots. Je veux une bourse par-ci, une saucisse par-là. Je veux que tu ravales ton ambition, que tu la chies comme un mauvais repas et que tu sois un sympathique petit Mariolle pendant le million d'années à venir. Tu peux faire ça pour moi? Ne vole plus rien aux Vestes Jaunes, ne brûle plus de tavernes, ne déclenche plus de foutues émeutes. Fais juste semblant d'être un voleur à la petite semaine, comme tes frères et soeurs. C'est clair?" (le Faiseur de Voleur, un tantinet dépassé par les talents redoutables, précoces et encore incontrôlés de son apprenti).
Ce soir, j'attaque le tome 2. J'angoisse déjà de savoir ce que je vais bien pouvoir lire ensuite tant ça risque de me paraître insipide!

vendredi 2 mai 2008

Jour de chance

J'ai eu sacrément de la veine, mercredi 30 avril. J'étais à la Fnuc au rayon DVD en train de dépenser des sommes folles (parce que le téléchargement c'est mal, bouh) quand une fille m'aborde:"Il me reste plein de bons de réduction et c'est le dernier jour, vous en voulez?" Un peu que j'en veux! Elle m'a filé pour 18€ de bons. Et ça c'est bon!

Sinon, après Saint Malo, Toulouse et Laguiole, c'est finalement la bonne ville de Nantes qui a été choisie comme destination pour le week-end prochain. J'avais envie de partir, envie de vacances, envie de patauger dans l'eau telle une tortue moyenne.


© Thierry RENAUX

En plus je rejoins ma baroudeuse préférée là-bas. Et je vais voir l'océan, ça fait bien longtemps que je ne l'avais pas vu !

Je suis contente, c'était une belle journée que celle d'aujourd'hui. Une grosse pause déjeuner au MacDo à se taper des barres de rire. Des mails attendus qui arrivent enfin dans la boîte, ce qui me fait un plaisir immense: un baby nb2 qui se fait désirer, un pouêt sur msger et le diable en personne qui passe le week-end en Suisse...
Mais bon... Ce soir dans la vraie boîte aux lettres, le mail c'était la pochette plastique des impôts :-( M'en fous, c'est une bonne journée quand même.

J'écoute Portishead en boucle et je me retrouve transportée à Bristol il y a de ça un paquet d'années. C'est drôle comme certaines qualités de sons peuvent faire remonter des moments qu'on croyait oubliés. Des souvenirs affleurent mais ils ne sont plus douloureux ni teintés de regrets. Je profite juste de la musique, du son. Et j'ai le sourire.

jeudi 1 mai 2008

Détournement (2)