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mardi 29 avril 2008

Un post tous les jours

Je tiens, je tiens, je tiens, j'écris des posts tous les jours, chouette.
Par contre des commentaires tous les jours, ça ne marche pas.

Une journée partagée entre coups de gueule et fous rire.

"Coupez-moi ces têtes", disait la dame de coeur. Ici c'est le roi de pique qui gère, il veut des têtes lui aussi, c'est visiblement un truc de monarque. Je me demande si sa complice n'est pas la cousine de la dame de coeur, je leur trouve un drôle d'air de famille. Il voudrait couper une tête mais la personne à qui cette tête appartient encore se faufile entre les pièges et parvient gagner de petits sursis. En attendant, les sujets sont emprisonnés, les mains attachées par des chaînes comptant quatre cadenas. Les clés sont entre les mains de quatre personnes différentes. Aux sujets de courir aux 4 coins du royaume pour récupérer les clés en question, dans l'espoir vain d'accomplir les tâches pour lesquelles ils sont payés. Le roi de pique ne manquera pas de le leur rappeler quand les objectifs ne seront pas atteints, quand bien même lui-même a décidé de ralentir la machine. On ne contredit pas son monarque.
Devant le roi de pique le sujet s'incline.
Le sujet songe à ce qu'il fera de sa liberté quand l'horloge indiquera 18h.
Le sujet regarde ses compatriotes fuir vers des contrées lointaines et se demande s'il est vraiment sage de faire le dos rond et d'attendre que la crise passe.

Ah, l'autre côté du miroir.
Un drôle d'endroit.
Ce royaume s'appelle Oulala.
Bientôt des aventures illustrées d'un sujet - une sujette? - du royaume d'Oulala.

J'ai rencontré un extra-terrestre qui a quitté sa planète pour vivre parmi les terriens, ça me rappelle ma propre planète. On échange nos souvenirs respectifs de là-bas, où on retourne la nuit dans nos rêves et le jour dans nos rêves éveillés. Il me raconte sa mythologie et je lui parle de mes dieux absurdes.
Il dit que les gens qui nettoient le ciel utilisent une espèce de lessive qui produit un max de mousse. Ils nettoient toujours au même endroit et évacuent la mousse (=nuages) toujours vers le même endroit, plus au nord. Paris est un endroit de prédilection où stocker la mousse.
Et l'été, ils sont en vacances.
Sauf que comme l'entreprise du ciel (dirigée par un pote du dieu des transports, c'est certain, je vais me renseigner) change de prestataire pour le nettoyage tous les ans, les employés n'ont plus de vacances et c'est comme ça qu'on se retrouve avec un temps pourri sur Paris tous les étés.
C'est moche.
Pourtant c'est vers ce genre de rêve que nous porte notre imagination.

Je regarde Oscar the Grouch sur Youtube, qui chante "I love trash" et je me dis qu'il tripperait de faire un concert dans la déchetterie d'à côté. Et le cookie monster serait heureux dans le tiroir de mon bureau où il y a toujours une boite de cookies.
C is for cookie, that's good enough for me!

lundi 28 avril 2008

Ils ont eu la peau de la panthère rose aussi!


Mobilisez-vous!
Il est encore temps!
Save muppets! Say no to fun fur!

dimanche 27 avril 2008

Comme un dimanche.

I did my pointless something yesterday night, i.e. ce détournement de personnage et de publicité autour du pauvre petit ours brun et des ravages du culturisme. En dehors de ça, rien. Ce "rien" comprend acheter un sac à main où on peut mettre plus qu'une trousse à maquillage parce que je me trimballe quand même un paquet de paperasse entre mes deux boulots, aller assister à une comédie musicale vraiment mais alors vraiment nase (pas la comédie en elle-même, juste l'interprétation, le chant, le son), de l'insomnie entrecoupée de rêves débiles et pas franchement reposants (je vous en fais grâce), du petit déj de boulangerie, des pâtes sauce curry, matage de télé et de DVD, bouquinage... Rien foutu de constructif.
Youpi.

samedi 26 avril 2008

Petit Ours Brun

vendredi 25 avril 2008

Une belle affiche de cirque. Derrière, à droite, le Leclerc, à gauche, les travaux pour la route qui reliera un jour le Leclerc à Ikéa.

L'entrepôt Bonnichon, à droite après le bout du monde, juste avant la déchetterie

A quoi ça sert d'avoir des vêtements si on peut rien faire dedans?

J'ai pris des photos de ma belle zone industrielle. La semaine prochaine, je photographie la route en travaux devant le Leclerc et la déchetterie. Tous ces gens qui partent en vacances, ça me gonfle, ils vont ramener de chouettes photos, alors moi j'ai décidé de publier mes photos pourries.

Un drôle de petit bonhomme que je commence à bien connaître a des soucis de boulot. Il subit un harcèlement moral coriace mais il a décidé de se battre. Pourtant ça le bouffe et ça se voit. J'essaie de le soutenir, ce n'est pas évident, parce que ce n'est pas mon rôle, dans cette histoire, mais c'est plus fort que moi, je l'aime bien. Pour avoir subi ça moi aussi, je sais à quel point c'est dur à supporter. Je compatis. J'espère juste qu'il réussira à partir sans y laisser trop de plumes.

Aujourd'hui, déjeuner au parc, en plein soleil, les fesses dans l'herbe, avec deux collègues. Dans ce beau parc, des enfants jouaient, non pas en gambadant dans l'herbe telle Laura Ingalls dans la Petite Maison dans la prairie, mais sur une rampe de skate immense. Ils se laissaient glisser dessus comme si c'était un toboggan. L'un de mes 2 camarades était très tenté de les rejoindre, mais il craignait pour l'intégrité de son pantalon. Nous avons alors évoqué la possibilité d'emmener une citerne et du savon noir pour rendre l'attraction plus... attrayante. J'ai proposé qu'on fasse ça en plein été, en venant en maillot de bain nous n'aurions pas à craindre d'abîmer nos vêtements. C'est marrant, il a tout de suite été d'accord...

jeudi 24 avril 2008

Meilleures ventes


J'ai vendu plus de T'choupi à la piscine que d'intégrales de Spiderwick.
Heureusement qu'il y a du soleil sur ma déchetterie sinon je serais en déprime totale.
Ma meilleure vente coûte 4,20 €...

Bad moooooood

La journée n'a pas mal débuté, pourtant. Réveillée tôt, partie tôt, le temps de prendre le petit déj au café et hop, au boulot... au boulot! la petite boule au ventre ce matin vient de là. Je travaille sur 2 sites géographiques différents. Mes collègues tendent à croire que lorsque je ne suis pas avec eux, je suis en vacances. Alors que pas du tout: quand je ne suis pas au magasin, je suis au bureau, et inversement. J'ai passé la journée à expliquer à mes collègues et à mes représentants que je ne travaille pas à temps partiel. Il paraît que ça ne sert à rien, m'a dit le seul collègue dans cette boîte à avoir le même profil bicéphale que moi, qui pousse son don d'ubiquité à l'extrême depuis le début de la semaine, matin à Villiers, aprèm à Charenton.

Froissée de l'humeur. Ce stupide nuage noir au-dessus de ma tête.
Aucun gramme de douceur à attendre de cette journée.
Mes chaussettes tombent et tire-bouchonnent au fond de mes bottes.


Et puis du soleil, dehors, enfin.

Un bête échange de mail avec mes collègues:
"Cherche 4e partenaire de squash pour pause déj' mercredi prochain."
"Dommage, suis intéressée mais mon genou n'est pas d'accord :-)"
"Dommage en effet ;-)"
"Vous acceptez les groupies/supporters/spectatrices :-D ?"
"A priori on n'a rien contre ;-)"
Je souris.
Save the cheerleader, save the world!

Demain et après-demain, formation.

Parenthèse pour casser le rythme.
Rencontrer les gens qui travaillent au même endroit que moi,
et pas seulement au même étage.
Je respire.

La soirée: chez des amis, à décompresser, papoter, rigoler.

Une idée: être jury de mémoire en octobre dans mon école de libraire. On m'avait proposé l'an dernier, j'avais décliné. Cette année, je suis plus disponible pour ce genre d'exercice.

Le nouveau Spirou est sorti : il est signé Emile Bravo.
Jetez-vous dessus! C'est un chef d'oeuvre. Emile Bravo est génial. Je n'exagère même pas.

mercredi 23 avril 2008

Citrouille


Pour d'autres dessins, cliquez ici et aussi .

mardi 22 avril 2008

Documentaire animalier

Ce midi j'ai déjeuné avec des collègues. L'un d'eux fait de la plongée et nous avons passé en revue les poissons qu'il avait rencontrés. Il a, bien entendu, vu un requin, attention, un gros, et de près : pour nous faire comprendre à quel distance il se trouvait, il nous a désigné la table derrière la nôtre, au Quick, c'était magique d'imaginer un requin au milieu du fast-food, avec tous ces petits enfants autour, miam miam. Il nous a expliqué quoi faire en cas de face à face avec un requin : rester immobile. Là, j'ai contribué à l'explication : "Bah oui, tu vois, un requin, ça voit rien, de toute façon." Hochement de tête entendu. Mon collègue a continué : "Par contre, s'il t'a repéré, là c'est moche, et il va te tourner autour, puis plonger pour te choper." Mon commentaire : "Ben oui, évidemment, parce que les yeux du requin, ils sont vachement éloignés sur les côtés de sa tête, donc pour te voir avec au moins un oeil, faut d'abord qu'il te tourne autour !" Ma collègue a rigolé, mon autre collègue a haussé les épaules : "Ah ça y est, elle est contente elle a dit sa connerie." Oui, toujours. C'était sympa, comme pause déjeuner. Et puis le Quick, ça change d'Ikéa ou de Leclerc.

Je vais me documenter sur le requin, voir si je trouve quelque part la raison pour laquelle le requin tourne autour de sa proie avant de l'attaquer. Nous avons aussi brièvement évoqué les rascasses... en voici une :


Et puis j'ai fait ma première newsletter qui partira jeudi. Mon collègue du marketing qui gère ce module m'a écrit : "Pas grand-chose à redire dessus d'ailleurs, c'est une excellente première !" et je suis bien contente, vu la pression que ça m'a collé en fin de semaine. De toute façon, point de mystère, la pression, j'adore ça. J'adore quand un objectif prioritaire vient mettre le souk dans la petite routine bien huilée. J'adore voir la liste des priorités s'allonger, pour la raccourcir le plus vite possible, et respirer, sourire, dire : "C'est bon, c'est fait ! "
Ce n'est pas du masochisme, c'est un mode de fonctionnement.

lundi 21 avril 2008

Ceci est de l'auto-fiction

Rappel (oui, encore, je sais, mais comme on me pose de nouveau la question ces jours-ci) : ces textes que j'écris et publie ici-même sont de l'autofiction et ils ne représentent en aucun cas la réalité brute de mon quotidien. Enfin sauf les parties concernant le RER, où là, effectivement, c'est du plus vrai que nature, y a pas besoin de faire un lifting à la réalité pour qu'elle soit lisible - et risible. Mais c'est quoi, l'auto-fiction?
"Il s’agit en clair d’un croisement entre un récit réel de la vie de l’auteur et d’un récit fictif explorant une expérience vécue par celui-ci. L’autofiction est le récit d’évènements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée (l’emploi, dans certains cas, d’une narration à la troisième personne du singulier). Les noms des personnages ou des lieux peuvent être modifiés, la factualité mise au second plan au profit de l’économie du souvenir ou des choix narratifs de l’auteur." (merci wikipedia)
Ca vous aide?
Bon, l'idée: je n'ai pas passé mon week-end à regarder un type en tee-shirt pingouin en train de bouquiner. J'avais juste envie de vous faire partager cette carte postale printanière (jardin du Palais Royal, assise sur un banc, au milieu des piafs, et comme dans un haïku, l'indicateur de la saison c'est: je mate un gars qui est là posé sur sa chaise, parce que c'est normal, ce sont mes hormones, c'est de la faute du printemps). Je vous préviens, je n'expliquerai pas ça à chaque fois. Quant à faire des cartes de visite à la con, non, ce n'est pas prévu au programme, c'était juste un délire. Et j'aime bien les coccinelles (on suivait par-là l'indicateur de saison, ça fait très printanier ces bestioles, non?). Bon, alors n'ayez pas l'impression d'être d'odieux voyeurs quand vous lisez mes textes. Je n'écris que ce que j'estime lisible et somme toute... si peu personnel.

Si vous voulez vraiment avoir de mes nouvelles: envoyez-moi un mail, et vous verrez que je ne vous parlerai pas de cet inconnu du jardin du Palais Royal mais d'une foultitude d'autres choses.

Je pense que mon double fictionnel va lire assidûment les annonces de Libé dans les semaines qui viennent :-) Vous avez saisi l'astuce, la grosse ficelle narrative? Cet homme au tee-shirt pingouin n'existe peut-être même pas dans la réalité. J'ai prévenu que je pourrais créer des personnages totalement fictifs, dans un de mes posts précédents.

Sinon, l'anecdote du jour concernant les transports:
le Dieu des transports en commun a bien accusé réception de ma plainte. Il a engagé un consultant un peu trop zélé qui a décidé de tout recaler. Comment faire pour gagner du temps et s'organiser? ANTICIPER! Résultat, tout arrive... Ce matin mon RER de 8h16 est parti à 8h15, avec une minute d'avance. Sauf que j'étais à peine sur le quai, à 8h15, et que les portes du RER se sont fermées devant mes yeux. Quel jour sommes-nous, déjà? Ah oui, c'est ça. Lundi.

dimanche 20 avril 2008

Oh happy week-end


Cet aprèm, j'ai bullé dans les jardins du Palais Royal. La vue était parfaite : individu mâle d'environ 35 ans, tee-shirt vert avec un pingouin dessiné dessus, jean bien taillé, allure athlétique mais pas sportive, lisant Shutter Island de Lehane. Pas restée assez longtemps pour savoir si oui ou non la personne avec qui il avait rendez-vous a fini par se pointer. Je me suis dit que c'était bien dommage que je n'aie pas une carte de visite sur moi à lui laisser.
Pas une carte professionnelle, bien sûr, parce que mon employeur ne fait pas tellement rêver.
Plutôt une carte avec écrit dessus mon prénom, mon numéro de téléphone et mon hobby, dessinatrice de pois noirs sur les ailes des coccinelles...


Mais en fait, non. J'ai pas la tête à ça ces jours-ci. Rencontrer quelqu'un et retenter la bonne vieille histoire du tumplaijteplaiésionessayait ?Ca me prendrait du temps que je pourrais consacrer à autre chose. Aux coccinelles, par exemple.



Culturel:
Je suis allée voir Les Monologues du vagin au théâtre, après la séance de lèche vitrine au Palais Royal. Je n'avais jamais vu, ni lu cette pièce. Eh oui. C'était excellent. Je sais, mon avis rejoint le cortège de l'avis général, mais quand c'est bon, ce serait péché que de bouder son plaisir!

samedi 19 avril 2008

C'est marrant, quand les amis deviennent parents. Ils découvrent Franklin la tortue, Charlotte aux Fraises, les Winx et autres. Ils trouvent Franklin con et geignard, ont du mal avec Petit Ours Brun et ne comprennent pas comment leur progéniture peut apprécier ces héros. Ah, l'enfance et ses mystères! Allez, c'est comme tout, le goût, ça s'éduque. Si vous ne voulez pas que vos enfants deviennent obèses, donnez leur des habitudes alimentaires saines, et si vous ne voulez pas qu'ils lisent Marc Lévy et Musso à l'âge adulte, évitez de leur lire les aventures de P.O.B. et de Charlotte aux Fraises (ça vaut aussi pour les dessins animés...).

Mon nouveau joujou : netvibes. Bien plus joli que bloglines qui me faisait quand même mal aux yeux. Je trouve moins de contacts que sur facebook. Pourtant, y en a un, je retombe toujours sur lui, quoi qu'il arrive. Ca me fait penser que le 20 avril, c'est demain, tiens.

vendredi 18 avril 2008

Pandi panda



Pour d'autres dessins, cliquez ici.

Hey! Now, listen!

April 2008 Soundtrack (update)
Third by Portishead
Music hole by Camille
Antidotes by the Foals
Culture Vultures by Orson
The Trick to Life by the Hoosiers
A Mouthful by the Do
Blonde comme moi by BBBrunes
Midnight Boom by The Kills
No wow by The Kills
Keep on your mean side by The Kills

Le Dieu des transports et sa pause café

Je l'ai compris hier matin: le Dieu des transports en commun fait une petite pause café entre 7h45 et 9h30. Pendant ce temps-là, un de ses sbires (le Demi-Dieu des RER, le pauvre, quel poste maudit) essaie de tenir le timing, mais s'il est Demi-Dieu des RER, c'est qu'il y a bien une raison! C'est un incapable!

D'où le fait qu'hier matin, le RER B censé être direct d'Aulnay à Paris Nord s'arrêtait entre chaque station (parce que s'il s'était arrêté à chaque station, il se serait transformé en omnibus, et aurait gêné le véritable omnibus qui, je le soupçonne, est arrivé plus rapidement à destination que ce direct si fourbe).
D'où le fait que ce matin, alors que je suis partie à 7h15 de chez moi pour être vers 8h10 à Villiers au boulot devant mon ordinateur pour faire ma première newsletter, j'ai mis environ une demie heure de plus que d'habitude à arriver à destination.

Je suis contre la pause café du Dieu des Transports.
Ou alors il peut faire un recrutement externe, je suis sure que des consultants en logistique se feront un plaisir de réguler ce bordel sans nom que sont les transports en commun. Un plaisir onéreux, bien entendu. Mais même un Dieu a besoin de conseils parfois. Parce que là, son entreprise, elle pue, et sa pause café, elle me semble un peu longue.

Je sais pas, moi... Il pourrait faire sa pause café à 10h, comme ça l'humanité aurait eu le temps d'arriver au boulot à l'heure. Ou bien...
Bon sang mais c'est bien sûr: le Dieu des transports n'est pas sur mon fuseau horaire.

Le premier qui me dit que c'est de ma faute et que je n'ai qu'à pas travailler en banlieue, je le déteste.

jeudi 17 avril 2008

Trop long flash-back

Je suis assez bluffée.
J'avais peu écrit à propos de l'homme qui siffle tel l'oiseau, au final. Je me rends compte que j'ai vraiment été d'une gentillesse qui confine à la niaiserie de ne pas l'avoir plus descendu en flammes. Peut-être parce qu'il avait trop marché sur mon amour-propre avec ses gros sabots. Je n'avais pas envie de m'apesantir. Juste de râler, pour la forme.

Franchement, c'était gonflé de m'embrasser là-bas, ce soir-là, avec tous ces gens autour de nous, Mister Singing Bird.

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FLASH BACK

17.3.06
Hier soir, l'homme qui imite les oiseaux a dit qu'il a vu dans les yeux de la personne que je lui avais présentée que cette même personne m'avait dans la peau. Je me demande...
21.3.06Petit bonheur hier soir: voir rougir l'homme qui siffle tel l'oiseau.L'envie revient.Ce doit être le printemps qui fait ça.
31.5.06L'homme qui imite le chant des oiseaux m'a décrit dans le détail le parking du centre commercial Créteil Soleil d'où il me parlait.
3.6.06Toujours pas de nouvelles de Mr Singing Bird.
4.6.06Je ne comprends pas les effets d'annonces: ces gens qui vous disent "je t'appelle", "je passerai tel jour" et qui au final n'en font rien. Monbinome disait que cette attitude est une spécialité masculine. Soit. Le plus incroyable est tout de même que les personnes qui annoncent quelque chose sans que cela soit suivi d'acte n'osent pas rappeler par la suite de peur de se faire pourrir la tête, ce qui rend la situation d'autant plus absurde. Mr Singing Bird est absurde. C'est juste une donnée à intégrer.
6.6.06Eu Mr Singing Bird au téléphone. Il dit d'accord pour une invitation à une non-soirée apéritive festatoire, est tout content car là où il "dor[t] ce soir-là se trouve dans le même quartier." Pas de réponse à ma question, faut dire que j'aurais dû la poser. La communication et moi, un quiproquo sans fin...
9.6.06Cette nuit j'ai rêvé de Mr Singing Bird et c'était très agréable. Je saurai la semaine prochaine si c'était prémonitoire. Et si ça ne l'était pas, c'est toujours ça de pris.
17.6.06Encore raté. Enfin, pas pour tout le monde. Mais pour moi, oui. Je commence à penser que je peux me fier à mon instinct: j'étais sure que Mr Singing Bird ne viendrait pas. Il n'est pas venu. Il a mis ça sur le dos d'un coup de mou. Il semblerait qu'il ait eu de gros soucis avec son rendez-vous chez un gros client dans l'après-midi. Nous avons donc partagé un déjeuner tout à fait professionnel. Il reviendra, car nous n'avons pas eu le temps de travailler notre programme, nous discutions. Je n'ai pas dit mon dernier mot.Son absence ne m'a pas empêchée de passer une excellente soirée. J'ai dormi... 3 heures, ce qui est déjà bien. J'ai dansé... une bonne partie de la nuit.
Rienquemoi dit qu'avec le stock de bouteilles qui reste, on peut faire des soirées toutes les semaines jusqu'à fin août. Yihaaa!
21.6.06Il semblerait que je ne me sois pas assez attardée sur les détails concernant la non-soirée de vendredi soir. Observation: Rienquemoi, je crois qu'on a un problème de concept. En organisant une non-soirée, nous ne pouvions aboutir qu'à des non-évènements, tu ne crois pas (avec l'exception qu'on connaît)?
Donc:
il a fallu que je laisse un 1er message sur la messagerie de Mr Singing Bird pour savoir où il en était, il devait être 20h30. Aucune nouvelle. J'arrive chez Rienquemoi, plein de gens, fort sympathiques au demeurant. Je fais part de mes doutes à William et sa douce. Un ami me dit que je devrais essayer de rappeler. Je rappelle, ça sonne mais je tombe tout de même sur la messagerie:"Tu pourrais me rappeler pour me dire si tu viens ou non histoire que je puisse ne pas me balader avec mon talkie walkie dans la poche toute la soirée?" Là, texto dans les 10 minutes suivantes (ce qui montre qu'il ne voulait pas répondre de vive voix) comme quoi il ne viendra pas suite à un "coup de mou". Charmant. Moi très énervée. C'est idiot je ne devrais pas, parce qu'après tout, je le savais, je le sentais.
Je raconte ça à l'amoureuse de William qui éclaire ma lanterne: Mr Singing Bird se serait fait remonter les bretelles par son chef après un rendez-vous à la Fnuc qui aurait mal tourné. Certes.
Cela l'autorisait-il pour autant à se comporter comme un muffle?
Un ami a dit qu'il se portait volontaire pour lui envoyer une paire de rognons par colis postal.
C'était une bonne soirée, tout s'est bien passé, il ne s'est rien passé. Si ce n'est quelques espoirs déçus et des amours propres piétinés.
6.06Dépêche de dernière minute:
Part II: le retour de l'homme qui imite les oiseauxAprès une excellente journée sous le signe du vélo, puisque j'ai pédalé ce matin et cet après-midi en évitant la pluie, je me suis rendue à mon entrainement de taekwondo. A 19h45 mon téléphone sonne: le nom s'affiche, Mr Singing Bird... ma surprise est grande. Il m'appelle sur mon téléphone à moi que j'ai et non pas à la librairie. Il appelle à une heure inhabituelle, pas très professionnelle... Et là, le plus fort, il fait comme si de rien n'était, comme si je ne lui avais pas laissé 5 messages sur son répondeur, envoyé un fax et un mail en une semaine. Il n'a jamais reçu le fax:"ah ben je comprends pourquoi, y a marqué cartouche d'encre vide!" J'ai failli le traîter de nunuche sur ce coup-là mais j'ai réussi à me retenir à temps. C'est pas grave c'était juste une commande ultra-urgente. Donc s'il n'a pas reçu le fax c'est qu'il n'a pas ECOUTE mes messages. J'ai beaucoup pris sur moi au cours de ce coup de fil pour ne pas le lapider verbalement.Sa proposition. Nous devons encore travailler le programme des nouveautés d'août et de septembre ensemble d'ici le 15 juillet. Il me demandait si j'avais une idée de quand j'allais pouvoir le recevoir. J'ai répondu que ça allait être très compliqué, il a été jusqu'à proposer qu'on déjeune ensemble de nouveau. Il a conclu l'entretien par un très peu professionnel "gros bisous". Non, vraiment je ne comprends pas. Il se fout de ma gueule peut-être un peu. Il espère apaiser ma colère avec du miel Leader Price, là. S'il espère passer à travers l'épreuve de l'explication, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
A suivre:Part III: bbl contre-attaque, bientôt sur votre écranMr Singing Bird subira une épreuve très difficile, infligée par moi-même.
Teaser:"Alors, d'abord, on va parler du professionnel, parce que si on veut travailler correctement ensemble il va falloir que tu m'expliques deux ou trois choses. Ensuite, on parlera sur un niveau plus personnel." Si je pouvais avoir une table de torture et une chèvre pour lui lécher les pieds, ça serait parfait, mais nous ne sommes plus au Moyen Age. C'est regrettable. De toute façon, pour qu'on remette les compteurs à zéro, il faut AU MOINS qu'il m'invite au ciné. C'est dit.
29.6.06Comme sur les DVDs, un bonus, à savoir une scène à couper au montage, pour patienter d'ici un dénouement en queue de poisson que je vous promets pour la fin de semaine.Rappel de la scène précédente: lundi soir, Singing Bird m'avait dit de l'appeler mardi entre midi et 2.Mardi j'ai appelé à 12h10. Laissé un message. J'ai rappelé à 13h50. Pas laissé de message. Rappelé à 15h30... oooh, surprise, il décroche:"Je suis en train de conduire, le temps de trouver une petite place et je te rappelle tout de suite."A 18h, j'ai fini ma journée de boulot. Les places sont horriblement difficiles à trouver.A 19h, mon téléphone portable sonne. Par un heureux hasard de la vie, je suis à la librairie à ce moment-là alors que j'ai fini ma journée depuis 1h. C'est Singing Bird."Sacrément dur de trouver une place dis-donc.""Oui mais non mais tu comprends j'ai crevé ce matin et du coup j'avais une heure de retard à mon rendez-vous blablabla."J'ai une question: pourquoi, dans ce comportement fuyant, s'obstine-t-il à m'appeler sur MON téléphone perso à moi que j'ai alors qu'il peut appeler directement à la librairie et demander à n'importe quel libraire de noter un rendez-vous dans l'agenda? Même sa fuite est tordue, bizarre, suspecte. Elle n'en est pas moins évidente.Nous nous reverrons donc dans un contexte professionnel vendredi en fin d'après-midi. Il sera accompagné d'une stagiaire. Cela ne m'empêchera pas de tirer certaines choses au clair. Je renonce à toute compensation. Je laisse tomber tout court. Ca me fait brasser des ondes négatives et je n'ai pas envie. Je ne vais pas me battre pour un type qui, depuis un an que je le connais, a crevé une fois, envoyé sa voiture d'entreprise à la casse ensuite (poisse-man), ne rappelle pas quand on lui laisse des messages (muffle-man), annonce sa venue pour au final ne pas faire son apparition (l'Arlésien). Bel emballage, mais alors le chocolat est un tantinet amer. A côté, les Kinder c'est du produit de luxe.
30.6.06dénouementDans l'après-midi, dénouement sans surprise: Mr Singing a été égal à lui-même, très agréable, chaleureux et spirituel. Hahaha. Sauf que vu comme je me sentais mal (crise de dents de sagesses ou vrai gros rhume?) je n'ai pas été aussi percutante que je l'aurais souhaité.On a débuté en beauté: il s'est excusé auprès de Chch de ne pas être venu à SA soirée. Le muffle. C'est moi qui l'ai invité, pas elle. Je lui ai demandé de m'expliquer comment on travaillait avec lui s'il n'est pas joignable. Il m'a dit qu'il était désolé, qu'il avait eu un passage à vide et qu'il avait besoin de vacances. Ben voyons.On a attaqué le programme de nouveautés d'août par un nouveau numéro de Max et Lili. Pour ceux qui ne connaissent pas, Max et Lili, c'est une mini BD pour les petits qui aborde des thèmes de société: Lili veut être une star, Max aime se bagarrer, Max et Lili veulent tout tout de suite, Le cousin de Max et Lili se drogue... La thématique de ce nouveau numéro, c'est le RESPECT. Ca tombait pile, SB s'en est pris plein les gencives. Et puis j'en ai rajouté des couches et des couches, c'était trop facile, il ne me tendait pas des branches mais des troncs d'arbre.
J'avais surtout la tête comme une cocotte-minute et il parlait, parlait, parlait. Ca a duré un temps fou et j'aurais préféré qu'il abrège. Qu'il soit cohérent dans son attitude globale. Mais non.Voilà un bel épilogue en queue de poisson, sans aucun intérêt. Un film râté, quoi.
Alors ce soir je vais tâcher de soigner mon rhume qui me prend la tête, c'est ma priorité numéro 1. Le reste n'a aucune importance et je ne suis même pas triste. Juste KO par une sinusite à la con.
2.2.07Rappelez-vous : l'homme qui sifflait tel l'oiseau.
Résumé de l'épisode précédent : décembre, coup de fil, je lui raconte le rêve de la nuit passée, celui où il m'embrassait langoureusement. Il est gêné, mais ne passe pas me voir pour autant.
Dernier épisode de la saison : aujourd'hui, rendez-vous (professionnel). Un baiser sur la joue qui ne ressemblait surtout pas à une bise, car une bise est toujours suivie d'une autre. Là, baiser isolé. Mais sur la joue...Rendez-vous d'1h30 pour un boulot pouvant être effectué en 20 minutes. Fin du rendez-vous qui coïncide avec la fin de ma journée. Allons boire un verre, propose-t-il.
J'ai dit : j'en ai marre que tu ne lâches rien (sur ta vie).
Qu'attends-tu de moi ? a-t-il demandé.
J'ai dit : j'ai fait beaucoup de pas vers toi.
Il a dit oui, j'ai mal formulé.
Il a dit : j'ai déjà quelqu'un.
J'ai dit : tu l'as bien caché. Pourtant ce n'était pas faute de tenter de savoir.
Il a dit : je me cache derrière un mur. Je cloisonne.
J'ai dit : je me la prends en pleine tête, ta cloison idiote.
Il a dit : tu l'as sacrément fissurée, la cloison.
J'ai haussé les épaules. Fissuré, ça ne suffit pas.
Il a dit : j'ai été ambigu, je sais. Parce que tu es quelqu'un de génial. C'est tentant.
J'ai pensé : tentant, mais pas suffisant.
Wrong time, wrong place.
VOS COMMENTAIRES! Patfoot a dit... bbl> Arrêtes donc "L'Homme qui pipotait à l'oreille des merles" et essaie plûtot "L'Homme célibataire et équilibré"...8:04 PM james a dit... Je plussois Patfoot à 200% ;o)8:39 PM bbl a dit... Patfoot> ouais, je sais, mais c'est compliqué à trouver, ce profil. Tu en connais, toi ?James> ouais, je sais...10:40 AM icha a dit... chèvre et choux chouchou? Un coup de pied dans leur cul entre 2 chaises! "J'suis pris mais t'es géniale", pour moi, c'est du "gardage sous le coude au cazoù". groumpf!11:17 AM bbl a dit... icha> tout le monde est d'accord avec toi et trouve ça assez dégueulasse comme attitude. Mais bon, en même temps, depuis deux ans qu'on se connait, je me dis que s'il avait dû se passer quelque chose ça serait déjà arrivé..."on devrait une ablation sur tes couilles tu seras peut-être moins con", faudra que je fredonne cette chanson lors de notre prochain rv (professionnel), dans 3 semaines.
2.3.07qui veut prendre ma douleur? Leve toi c'est décidé laisse-moi te remplacer... blablabla.Rendez-vous professionnel avec le drôle d'oiseau ce matin, après mon rateau d'il y en environ un mois. J'arrive en avance à la librairie, il est censé arriver à 10h30, il est 9h45 et il est déjà là... la poisse.
Nature de la douleur : épine dans le pied.
Humeur : un peu comme si j'arrêtais de fumer, c'est-à-dire pas terrible terrible.
Ca met du temps à passer.
Mais ça passera.
____________________________________________
J'ai mis du temps à m'en remettre.
Oh oui, j'en ai mis du temps. Et je m'en suis remise.


J'ai demandé, en novembre 2007, pour la forme, alors que nous étions censés ne plus travailler ensemble, s'il allait enfin se passer quelque chose entre nous puisque nos relations professionnelles ne seraient plus un obstacle? Tu semblais intéressé. Sans suite. Jusqu'à l'autre soir.

Il m'a embrassée, ce soir-là, j'avais attendu ça trop longtemps et ça faisait un bail que j'étais cent fois remise. Ce n'était vraiment pas correct, ce n'était pas le lieu, ni le moment. C'est peut-être ce qui lui plaisait, justement. Moi, ça m'aurait plu que ça se passe dans d'autres conditions. Là, franchement... Ca m'a déconcertée. Pas moins que ça. Mais pas plus non plus.

Quand il m'a rappelée une semaine ou deux plus tard pour aller boire un verre, j'ai accepté. Ce n'est pas parti en vrille parce que j'avais rencontré quelqu'un d'autre qui me plaisait pas mal à ce moment-là. Même si ce moment-là fut bref et ce quelqu'un d'autre quelqu'un de passage. Peu importe. Encore un mauvais timing.

Je continue à le voir au boulot, Mister Singing Bird. Je ne sais jamais comment ça va se passer, s'il va me taper son trip paranoïaque:"Je t'ennuie, rholala ça n'a pas l'air de te faire plaisir de me voir!"
J'ai cessé d'attendre. On travaille mieux qu'à une certaine époque, on rigole. En tout cas, ça ne me fait plus mal.
Quand on s'échange des mails, où je lui montre comme je valorise notre boulot, il me demande ce qu'il me doit en échange... et je réponds, angélique : "Tu ne me dois rien, juste un beau sourire, j'ai appris à me contenter de peu avec toi."

Alors j'ai été surprise quand il m'a appelée pour savoir quels livres il pouvait m'apporter, hier. Etonnée quand il m'a dit qu'il lisait mon blog depuis longtemps. Et complètement blasée quand il a dit qu'il avait un autre rendez-vous en fin de journée et qu'il fallait qu'on travaille vite.
Bah ouais, casse-toi, c'est ça, et tourne-moi le dos quand tu dis:"J'assume totalement tout ce qui s'est passé ce soir-là et je n'étais même pas ivre."Ben voyons. Tu assumes si bien que tu n'es même pas foutu de me le dire droit dans les yeux.

Ca m'a perturbée, ce soir-là. J'ai aimé ton culot. Mais ça ne suffit pas.

Le lendemain matin, une fois l'alcool éliminé, je me suis dit:"C'est n'importe quoi." J'ai réalisé que c'était terminé, que ce baiser m'apportait la réponse à une question récurrente: est-ce qu'avec un meilleur timing on aurait pu faire un bout de route ensemble, tous les deux, en amoureux? Quelle surprise, c'était une Evidence comme il m'en tombe parfois dessus, si elle était tombée plus tôt ça m'aurait fait du bien.
L'Evidence, campée devant moi, les mains sur les hanches, haussant les épaules et levant les yeux au ciel, assène, sans appel: "Vous auriez eu une histoire ridiculement courte. C'est Evident."
Il n'est pas question de tenter de trouver pourquoi ça aurait été court.
Puisque c'est une Evidence.
Peut-être bien qu'on pourrait devenir amis, maintenant. Si seulement tu étais moins compliqué, Mister Singing Bird.


Il faisait si beau aujourd'hui, c'était très agréable.
J'aime bien mon boulot, au bout de trois mois j'ai encore tant de choses à découvrir, c'est génial. Et j'ai un chef qui a le sourire quand je viens le bombarder de questions.
Il m'a demandé, rêveur, combien de points de remise on pouvait obtenir avec une commande de plusieurs dizaines de K€ chez l'un de nos fournisseurs. J'ai répondu au moins 18 points supplémentaires et un voyage aux Bahamas. Il était surpris car il s'imaginait que je partirais aux Bahamas avec la représentante de la maison d'éditions qui est une tanche. Je lui ai dit que non, valait mieux pas que je l'emmène avec moi, sinon elle risquait de rentrer avec tatoué sur le front:"Je suis insupportable", ce qui justifierait alors mon surnom de Lisbeth Sallander :-)

mercredi 16 avril 2008

L'homme qui sifflait tel l'oiseau, le retour (du come back, de la revanche du grand-oncle de Dark Vador et de la petite fille d'Indiana, Meredith)

J'avais un RV totalement professionnel avec l'homme qui siffle tel l'oiseau aujourd'hui. Mes précédents posts ont eu un impact certain (ce qui était le but recherché) et j'ai obtenu des réponses que j'attendais.

Aujourd'hui, il a dit:"Mais évidemment que je le lis ton blog, et depuis longtemps!" J'ai éclaté de rire. Il a dit que je pouvais raconter ce que je voulais, que ma coloc pouvait diffuser autant de photos compromettantes qu'elle voulait, qu'il assumait.

S'il assume, alors allons-y!

Non, pas de photos personnelles sur ce blog, ça fait partie des règles. Par contre, sur facebook... Tout est possible :-) Il assume totalement de m'avoir embrassée, il a même dit aujourd'hui qu'il n'était même pas ivre à ce moment-là. Rhooo... si, un petit peu. En tout cas moi j'avais trop bu, c'est sûr. Et à force de lui dire:"même pas cap, même pas cap" telle la gamine de 13 ans et demi que je suis parfois, ça a fini par arriver. Ca n'a pas avancé à grand chose, d'ailleurs. Sauf à rigoler un peu plus la semaine où c'est arrivé, qui était la semaine du grand n'importe quoi.

Demain soir je ferai un best of concernant ce personnage.
Il a dit qu'il ne réclamait même pas de droit de réponse. Dommage, ça aurait pu être drôle de lire ce qu'il avait à en dire, de notre histoire qui part en vrille régulièrement (hum, à peu près chaque fois que nous nous voyons?).

Nan, t'es sûr?

Pas de droit de réponse?
Même pas cap de répondre? Hein, même pas cap? Hey, ça vaut le coup d'essayer, non?

mardi 15 avril 2008

oscillating - fin

Mais ce n'est pas très grave tout ça, ces oscillations.
Depuis le temps, ça se sait, que j'avance en équilibre sur mon fil, et que quand je regarde longtemps le ciel, je tangue et je pose des questions... à la con.

J'ai écrit tout ça en essayant un peu d'organiser mes pensées d'ordinaire assez futiles et absolument dispersées. Alors tout de suite ça prend des proportions immenses et très très sérieuses suggérant une fin du monde prochaine quand j'aborde le sujet de l'amitié. Mon bédouin préféré parle de dissertation du bac mais non ! D'abord je n'ai eu que onze sur vingt en philo, alors loin de moi l'idée de disserter. Rappelle-toi de Mickey, Bédouin (notre prof de philo de terminale), il disait déjà à l'époque que mes intuitions étaient intéressantes mais qu'elles mériteraient d'être approfondies, ça me faisait rire. Je ne prétends pas me prendre la tête sur l'amitié, j'observe juste comment ça fonctionne et je touche mes limites et celles des gens que je connais, j'attends de me faire surprendre et ça marche, merci !

Rien de neuf sous le soleil, jusqu'ici tout va bien :-)


J'ai rigolé aujourd'hui, avec mon chef qui a désormais tendance à attendre de moi que je le fasse rire (et sans nez rouge), parce que ça lui fait du bien, à ce drôle de petit bonhomme. J'ai rigolé avec mes collègues. Et ce soir, je vais encore me taper des barres de rire avec mes complices d'atelier. Je réfléchissais juste aux gens qui m'entourent et que j'aime. Voilà, c'est tout. Même ceux avec qui c'est plus compliqué. Parce que les éclats de rire ça marche aussi avec eux et je veux garder ce potentiel infini de rigolade.

Eh ouais! Je vous aime! Flower Power!

Je vais recommencer à écrire des conneries tous les jours. Après tout, c'est ce que je fais de mieux, en matière d'écriture : délirer. Allez hop. A partir de maintenant, je me remets en quête du détail qui fait rire dans la journée, ça me rappellera la belle époque du tout début du 58 Rocket Street. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'était mon 1er blog. J'aimais le challenge de l'exercice d'écriture journalier, je cherchais à comprendre comment des gens de radio parvenaient à écrire un billet d'humeur TOUS LES JOURS, suffisamment court et percutant, je commençais à choper le truc et puis j'ai relâché l'effort au bout de quelques mois, la faute à la vie, qui vous joue de drôles de tours parfois.

Un paquet de personnages se donnaient RV au 58 Rocket Street. Je vous préviens, vous risquez à un moment ou à un autre de vous reconnaître dans les histoires. Et ce ne sera pas fortuit, mais toujours gentil, les règles restent les mêmes, je ne donne pas de prénom, que des initiales ou des surnoms, et je ne blesse personne qui serait susceptible de lire ce blog. Je vais vous reparler de l'homme qui siffle tel l'oiseau (qui est potentiellement un lecteur de ce blog, tant pis, il l'a bien cherché, à lui de prouver qu'il est beau joueur), du pilote que je n'ai pas contacté sur facebook même si j'ai retrouvé sa trace, de ce que j'imagine être la vie de Monsieur le L à l'heure actuelle. Et je vais vous présenter de nouveaux protagonistes. Mes héros de la vie quotidienne, les meilleurs et les pires.


Y en aura des vrais, y en aura qui ne seront que le fruit de mon imagination débile et débridée. A vous de vous y retrouver dans ce bordel. Comme dans toute bonne série américaine, je vais vous gratifier de petits flash backs, histoire de faire du neuf avec du vieux.

Vous avez vu le smiley de l'habillage de ce blog? Ce sera du concentré de bonne humeur.
Par contre je veux de la réaction, je veux des commentaires, plein et tous les jours. Que ça vaille la peine que je m'astreigne à l'écriture de ces billets doux et drôles, parce que ça prend quand même la bagatelle d'une petite heure pour ficeler un chouette post. Faudra revenir tous les jours. Ou vous servir du flux rss pour vérifier que je tiens le rythme. Pour avoir la banane pour la journée. Un peu. Même les jours de mauvaise humeur. Ce sont souvent les meilleurs posts, ceux qui viennent quand je suis de mauvais poil, d'ailleurs. On verra bien.


Sur ce, à demain!

Oscillating again

Ca fait du bien de lire quelques commentaires, j'ai moins l'impression d'écrire pour les limbes binaires de la grande toile. C'est drôle de voir quelles personnes réagissent, et de quelle façon.

En fait mes réflexions quant à l'amitié découlent de rencontres que j'ai faites récemment mais également de cet étrange outil qu'est facebook. Commençons par l'étrange outil:

Facebook m'a permis de renouer le contact avec des amis perdus de vue depuis longtemps, et c'est absolument génial de constater qu'on a pu recoller les morceaux sans trop de souci et qu'on peut continuer à construire quelque chose. Que l'histoire qu'on a commencée il y a de ça maintenant une quinzaine d'années peut se poursuivre aujourd'hui, sûrement parce que les bases étaient solides, et l'intérêt réciproque sincère. Alors peu importe les chameaux, et puis je comprends bien aussi tout ce qu'un bébé n°2 implique, la vie qui nous aspire. Pas de souci. Renouer le contact ne signifie pas qu'on est censé passer du silence radio au bilan d'information hebdomadaire. Je n'ai aucun problème avec ça.

Pour ce qui est des rencontres que j'ai faites récemment... c'est plus compliqué. Parce que je connais ces gens-là depuis moins longtemps. Parce que comme moi, ils ont des amis de longue date qu'ils ne veulent pas négliger, et se faire de nouveaux amis signifie une certaine disponibilité (de temps, d'esprit, et une liberté géographique non négligeable).

Ce qui me pose souci, vraiment, c'est quand quelqu'un me dit : "J'aime bien te voir. J'aime discuter avec toi, la nuit (sur internet, merci les insomnies, mes nouveaux amis ont tendance à être insomniaques eux aussi, c'est assez amusant de le constater). Mais j'ai déjà tant de gens dans ma vie que me faire de nouveaux amis c'est compliqué. Alors oui, je veux bien essayer. Mais l'amitié c'est un truc qui ne se donne pas comme ça, ça implique de grandes et belles choses de part et d'autre."
Ah ouais. Mais pour pouvoir faire cet échange de grandes et belles choses, faut bien se consacrer un peu de temps, non? Au début, en tout cas. Pour les poser, ces fameuses bases.

Toutes ces questions pour pas grand chose.
Je me demandais juste si ça valait vraiment la peine que je me batte pour construire certaines amitiés pour lesquelles il est nécessaire d'insister, insister, insister, où je finis par douter de la réciprocité de l'envie...
Je n'ai pas envie de renoncer pour de mauvaises raisons. Je suis prête à être celle qui va vers l'Autre. Mais j'ai besoin que l'Autre me rassure de temps en temps en disant : "Je suis content de te voir. Je suis content que tu aies insisté. Sinon on ne se serait pas revus avant l'été." Est-ce que l'Autre les dira, ces mots? Quand la liste de RV loupés annulés s'allonge, pour des raisons évidentes et professionnelles, prioritaires, tout à fait compréhensibles et acceptables?
Je n'ai juste pas envie d'être celle qui soule, à insister, dont on n'ose pas se débarrasser par peur de blesser.
Bah ouais. Comme tout le monde.

Les amis:
ceux qui sont toujours là, toujours proches, avec qui on échange quotidiennement, presque;
ceux qui sont un peu plus loin, mais avec qui on échange très régulièrement quand même;
ceux qui sont en orbite, loin, avec qui on échange régulièrement mais plutôt tous les trois, quatre, cinq, six mois, parce que c'est le rythme de cette amitié, et on se retrouve aussi facilement que si on s'était quittés la veille;
ceux qui sont en orbite, loin, on sait que si on a besoin, y a qu'à appeler, ils seront là, ils existent et il n'y a pas forcément besoin du ciment quotidien pour cette amitié.

Vos commentaires me manquent souvent...
Alors peut-être que je n'écris plus suffisamment de bêtises qui appellent au commentaire?

lundi 14 avril 2008

Oscillating

Parfois je me demande si je gonfle les gens, quand ce n'est pas eux qui me gonflent.

Parce que parfois je ne sais pas si les gens ne me rappellent pas - ne me répondent pas - parce qu'ils sont pris par cent mille choses ou bien si c'est juste parce que je leur demande plus qu'ils ne peuvent fournir.

J'aurais tendance, de mauvaise foi, à dire que tout serait plus simple s'ils disaient juste : "Non, je n'ai pas de temps pour toi" (ce qui est affreusement vexant) ou s'ils disaient : "Dès que j'aurai un moment de libre il est pour toi" (ce qui est un tout petit peu moins vexant sauf que si on y réfléchit de plus près, ça revient au même, parce que les moments non libres sont consacrés à des personnes prioritaires donc plus importantes aux yeux de la personne que j'ai envie de voir).
Au final, j'aimerais qu'on reste sur un "pas le temps" tout en sachant que je le vivrais mal.

Paradoxal et inacceptable. Mieux vaut un certain flou, et se laisser surprendre par de nouvelles rencontres. Moyennement satisfaisant, mais faut faire avec. Parce que les questions continuent de se poser, en boucle.

Je ne gardais pas le contact avec ces gens qui procédaient ainsi, avant. Puis, depuis quelques temps, j'essaie de m'accrocher et de garder le contact quoi qu'il arrive, de me dire qu'on trouvera un créneau, à un moment, d'ici quelques semaines, éventuellement dans trois mois, voire plus, peu importe, du moment que je sais que ce jour arrivera. Parce que je constate avec effroi que je fais la même chose, je repousse, je laisse traîner, je gère les priorités prioritaires. Mes critères sont parfois ridicules ("ouais ce soir si tu veux" parce que quelqu'un a annulé à la dernière minute et je raccroche en me disant "tiens l'autre a annulé ce qui fait que ce soir j'avais rien de prévu et j'ai dit oui pour une soirée qui s'annonce tendue/pourrie/ennuyeuse"). Je donne la priorité à des personnes qui pourraient passer après d'autres, par défaut. Et même si je tente de rétablir un équilibre et de voir les personnes que j'ai vraiment envie de voir... y a encore du chemin à faire. Et est-ce que ces personnes que je vois par défaut n'en valent pas justement plus la peine parce qu'eux, au moins, font l'effort de venir jusqu'à moi?

Après tout, JolieJ a refait surface après plus de 2 années d'absence, sans raison apparente. Enfin si, des raisons y en a des tonnes, j'en connais certaines, j'en devine d'autres.Et puis des gens présents depuis peu de temps prennent soudain beaucoup de place dans ma tête, alors que la réciproque n'est pas forcément juste, d'où un sentiment de frustration énorme, qui me met parfois très en colère. Pas contre eux. Contre moi. Parce que je n'ai pas le droit d'attendre autant d'eux.

L de G a répondu présent quand je l'ai sollicité sur msger ce matin, j'ai appris qu'il était papa pour la deuxième fois... Je savais pour la première, mais là... Moi non plus je n'étais pas forcément très dispo, et la vie... pfou. La dernière fois qu'on a échangé sur msger c'était y a plus d'un an, et la dernière fois qu'on s'est vus... me souviens même pu.

J'ai juste l'impression que je ne suis pas douée. Je ne l'ai jamais été et je crois que ce n'est pas la peine de faire semblant, je n'y comprends rien. Facebook m'aide un peu: ça me rappelle les annversaires à ne pas oublier (ma spécialité) mais il y a les anniv' de tous ces gens qui ne sont pas sur facebook qui vont me revenir en tête une semaine après la bonne date. C'est problématique.

Alors je retourne dans ma bulle.
Je pense à ces personnages qui n'existent que dans mon imagination et qui sont si faciles à comprendre. Sauf à partir du moment où ils commencent à avoir suffisamment d'épaisseur parce que ça fait un moment qu'ils habitent dans ma tête et qu'ils commence à vivre leur vie. Et décident d'avoir une date d'anniversaire que je vais oublier. Parce que je ne penserais pas autant qu'avant à eux, au moment où j'étais encore occupée à les créer. Quand ils n'avaient pas encore pris leurs mauvaises habitudes ou que je ne connaissais pas si bien leur caractères. Quand ils ne m'étonnaient pas encore à faire des choses inattendues sous ma plume (expression cliché mais ça ne se dit pas, faire des choses intattendues sous mes doigts, franchement).
Ce n'est jamais simple.
Pour que tout soit simple, faudrait couper tout contact avec le monde extérieur.
Ce serait simple et ça me rendrait tout simplement dingue.
C'est horrible pour la perfectionniste que je suis de devoir accepter mes propres approximations.

J'aime pas trop les gens en général.
Mais mes amis et les gens que je rencontre ces derniers temps je les apprécie vraiment bien.
Bah ouais.

Ca rime à rien ce post.
Pas grave. C'est ma parano.
Ca arrive :-)
On est tous comme ça ou pas?
Vous êtes comme ça, vous aussi?
Et si vous laissez ce post avec 0 commentaires je vais devenir dingue et me dire que j'écris vraiment dans le vide... que je parle d'amis qui n'existent pas!
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

Nan je suis pas compliquée.
Je suis juste humaine.

dimanche 13 avril 2008

Yellow

J'ai passé tout mon temps à buller sur Internet, à m'informer sur des tas de sujets totalement accessoires et futiles.

Je n'ai pas tellement dormi. J'ai senti le sommeil venir vers 19h hier soir, alors je me suis allongée. Quand je me suis réveillée à 23h, c'en était fait de ma nuit. J'ai vu le jour se lever ce matin, c'est toujours un peu magique. C'est dimanche, je regarde le jour qui se lève en écoutant l'album Parachutes, de Coldplay. Bliss.

Ce matin, j'ai regardé le DVD du HOGFATHER de Terry Pratchett qu'une amie m'a prêté. Ca parle du soleil qui se lève le matin, aussi. Vaguement. Si le hogfather (l'équivalent de notre père Noël) ne passe pas, ça implique que le soleil ne se lèvera pas et que le disque-monde explosera, tout ça à cause des auditeurs et des humains qui n'auront pas suffisamment cru au père Noël - euh, non, au Père Porcher, comme ils l'appellent dans la traduction française. C'est un de mes romans préférés du discworld, le film (en deux parties) est pas mal. Death est génial, j'aurais vu Susan un peu plus glaciale, moins... "normale". Ca m'a donné envie de relire l'intégralité des romans de Terry Pratchett.


Une petite citation de Death, pour la route:
"HUMANS NEED FANTASY TO BE HUMAN."
Je suis bien d'accord.

samedi 12 avril 2008

débauche technologique et base-ball

Ce week-end, je teste une connexion 3G grâce à la coopération d'un ami qui me veut du bien et qui a bien saisi ma détresse. Et force est de constater que ça marche très, très bien! Et j'ai même récupéré un nouveau téléphone portable, c'est génial, grâce à mon ami ultra branché technologie, Noël a eu lieu le 12 avril cette année :-)

Je suis sur les genoux. J'adore mon nouveau boulot. Pourtant j'ai besoin de trouver un moyen d'évacuer les tensions, parce que des tensions, y en a. Demain je vais aller courir au bois de Vincennes, ça me détendra. Et je rentrerai en vélo. Parce que là, ça urge. Ca fait une semaine que je suis repassée en insomnie haute.
C'est soit ça, soit le coup de batte de base-ball derrière la tête pour m'assommer, pour une nuit de 8h. Et comme j'ai besoin de quelqu'un pour tenir la batte et viser juste, je crois que je n'ai pas trop le choix: footing+vélo.

Et trouver un nouvel art martial où m'épanouir.
A défaut d'un batteur.

Le dessin de cette semaine


Je me souviens d'une discussion lors d'une soirée pyjama chez ma copine préférée quand j'étais à l'école primaire, elle m'écoutait patiemment alors que je lui racontait la dernière idée d'histoire que j'avais envie d'écrire (un voyage au pays des nombres, je crois... bizarre).

mercredi 9 avril 2008

Ce week-end je passe en 3G

Je veux du web. Je prends un abonnement 3G samedi.

J'ai passé une excellente soirée, hier. Ce qui était très étrange par contre et que j'aurais pu - dû??? - anticiper, c'était la présence dans ce bar - qui me sert de 2e maison en ces temps de misère d'internet - de certains de mes ex-collègues, including S, so... So.

Une soirée fort agréable avec un interlocuteur facebookien que j'adore tant il me fait rire et tant ça me semble facile de discuter avec lui. Découverte réciproque au-delà du délire constant lié à la toile et à cet outil étrange de sociabilisation nommé facebook. Parfois la vie réserve de jolies surprises. Une rencontre en engendre une autre, je pose de nouveaux repères. Ma mue se poursuit. Il m'encourage. Je ne sais pas s'il sait ce que ça représente pour moi. Je ne lui ai pas dit que je ne parle pas - ou peu - de ce que je dessine ou de ce que j'écris (en dehors de mes camarades d'atelier) aux gens qui m'entourent. De même que le type qui m'a branché les doigts dans la prise électrique en novembre n'a certainement pas conscience de m'avoir soulagée du poids que je me traînais sur les épaules depuis trop longtemps. Pas eu l'occasion de lui dire non plus, à lui. Peut-être bientôt.

S, installée à la table à côté, s'est aperçue de ma présence. Elle se lève et vient m'engueuler gentiment parce qu'elle pense que je l'ai snobée. Je proteste : "Ben je savais que tu finirais par me voir à un moment ou à un autre!" Elle me demande alors des nouvelles de ma vie (professionnelle, personnelle, sexuelle - hey, non, pas là, pas maintenant, c'est pas l'endroit, pas le moment, steuple, bon... trop tard, je suis rouge comme une pivoine).

Et mon ami a l'air de bien s'amuser. Logique, c'est assez drôle, en fait.
On reste jusqu'à la fermeture du bar, je n'ai pas vu passer l'heure.

Ce matin, cet ami partait récupérer sa blue & flexible friend qui avait passé la nuit dans une machine à billets, puis prenait l'avion pour de nouvelles aventures au pays du panda. Et moi, petit coup de blues au milieu de mes chariots de bouquins. Mon bout du monde en 2008 se limitera à la déchetterie de Villiers, et les vacances à 3 jours de RTT. Urbain, l'horizon.

Alors je sors mon bloc de feuilles, ma trousse à stylos et je rêve (de monstres, de citrouilles et de bonbons). Je voyage avec les moyens du bord.
Le bleu persiste. Qu'importe.

J'avance.

lundi 7 avril 2008

Nouveaux dessins

Cliquez ici.

J'ai passé un excellent week-end.

Vendredi soir, j'ai revu mon amie du bout du monde! Après deux mois et demi en Afghanistan, elle est contente de retrouver le confort, la sérénité râleuse de la France, sa famille et ses amis... Je la comprends, même si je ne peux même pas imaginer ce qu'elle a vécu là-bas. Deux mois et demi de confinement, avec interdiction de tout, où la seule évasion consiste à ramer sur une machine dans une salle de gym. Elle s'installe bientôt à Toulouse pour trois ans de thèse, ce sera plus pratique que le Bhoutan pour aller la voir le week-end.

Ensuite, j'ai passé deux journées complètes à ne rien faire. Enfin si, j'ai fait plein de petites choses, la fée du logis qui comate en moi a fait brièvement surface, le temps de me mettre à jour de lessives et de ranger ce qui trainait par terre dans ma chambre (faudra recommencer dans deux semaines, parce que je suis incapable du moindre progrès de rangement au quotidien, c'est terrible quand même). J'ai fait un peu de ménage.

Manger des sandwichs et des pizzas toute la semaine me donne des envies de salade et de légumes le week-end. Résultat je n'ai mangé que de la salade pendant deux jours (et aussi un dessert blindé de chocolat que Chch a ramené de la boulange). Je n'ai même plus envie de junk food... Très étrange. Par contre, l'addiction au café se renforce. Je me shoote à l'odeur du paquet de café en attendant que l'eau chauffe. Je ne sais pas si c'est juste parce que j'aime l'odeur ou parce que mon corps réclame cette odeur pour se réveiller. Coffee Queen, il paraît. Ca me va. Et puis ce n'est pas cette semaine que ça va se calmer...

mardi 1 avril 2008

Retour au boulot

Les RTT c'est bien mais là, c'est fini. Ce matin, retour au boulot. Avec le changement d'heure, c'est dur. Mais ce qui était pire, c'était que j'avais oublié d'acheter mon coupon de carte orange pour le mois d'avril. Alors je me suis levée une demie heure plus tôt avec la perspective réjouissante de poireauter devant la machine à tickets.

POUR RIEN!

Apparemment les gens sont plus prévoyants que moi, parce que je n'ai pas attendu une seule seconde. Ou alors ils arrivent plus tard que 7h30, les gens qui oublient.

Résultat j'étais au boulot une demie heure plus tôt ce matin, le temps de me ré-acclimater à l'ambiance du bureau. J'étais tranquille devant mon pc puis les collègues ont commencé à arriver. Et cet aprèm, j'ai réunion d'équipe. Et j'ai du boulot par dessus la tête.

C'était vraiment chouette, ces RTT.