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mercredi 9 avril 2008

Ce week-end je passe en 3G

Je veux du web. Je prends un abonnement 3G samedi.

J'ai passé une excellente soirée, hier. Ce qui était très étrange par contre et que j'aurais pu - dû??? - anticiper, c'était la présence dans ce bar - qui me sert de 2e maison en ces temps de misère d'internet - de certains de mes ex-collègues, including S, so... So.

Une soirée fort agréable avec un interlocuteur facebookien que j'adore tant il me fait rire et tant ça me semble facile de discuter avec lui. Découverte réciproque au-delà du délire constant lié à la toile et à cet outil étrange de sociabilisation nommé facebook. Parfois la vie réserve de jolies surprises. Une rencontre en engendre une autre, je pose de nouveaux repères. Ma mue se poursuit. Il m'encourage. Je ne sais pas s'il sait ce que ça représente pour moi. Je ne lui ai pas dit que je ne parle pas - ou peu - de ce que je dessine ou de ce que j'écris (en dehors de mes camarades d'atelier) aux gens qui m'entourent. De même que le type qui m'a branché les doigts dans la prise électrique en novembre n'a certainement pas conscience de m'avoir soulagée du poids que je me traînais sur les épaules depuis trop longtemps. Pas eu l'occasion de lui dire non plus, à lui. Peut-être bientôt.

S, installée à la table à côté, s'est aperçue de ma présence. Elle se lève et vient m'engueuler gentiment parce qu'elle pense que je l'ai snobée. Je proteste : "Ben je savais que tu finirais par me voir à un moment ou à un autre!" Elle me demande alors des nouvelles de ma vie (professionnelle, personnelle, sexuelle - hey, non, pas là, pas maintenant, c'est pas l'endroit, pas le moment, steuple, bon... trop tard, je suis rouge comme une pivoine).

Et mon ami a l'air de bien s'amuser. Logique, c'est assez drôle, en fait.
On reste jusqu'à la fermeture du bar, je n'ai pas vu passer l'heure.

Ce matin, cet ami partait récupérer sa blue & flexible friend qui avait passé la nuit dans une machine à billets, puis prenait l'avion pour de nouvelles aventures au pays du panda. Et moi, petit coup de blues au milieu de mes chariots de bouquins. Mon bout du monde en 2008 se limitera à la déchetterie de Villiers, et les vacances à 3 jours de RTT. Urbain, l'horizon.

Alors je sors mon bloc de feuilles, ma trousse à stylos et je rêve (de monstres, de citrouilles et de bonbons). Je voyage avec les moyens du bord.
Le bleu persiste. Qu'importe.

J'avance.

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