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lundi 30 juin 2008

Tong blues

J'ai pensé à mes tongs toute la journée. Je les ai remises en rentrant en espérant retrouver des sensations. Elles sont tristes, elles veulent retourner à la mer!

Aujourd'hui, Dijon. Les Beaux Arts. En aussi mauvais état que la Sorbonne (en dehors des quelques amphis -vitrine luxueux). Moins chouette que Saint Malo. Pas les pieds dans l'eau. Mais j'ai revu un illustrateur talentueux et c'était chouette de papoter avec lui. De tout. De rien. De la vie, quoi. De ses stylos. Celui que je lui ai prêté, ceux qu'il avait oubliés. Wow.
Revu Lululu, chouette aussi!

Mais pas la patate, je suis malade, j'aime pas les antibiotiques, je suis crevée, toute nase, et pire que tout, j'ai pas le droit de boire de café.

L'idéal pour reprendre le boulot. J'ai l'impression d'avoir été absente quinze jours. Alors que c'est pas vrai. J'ai juste été au bureau environ quatre jours en deux semaines.

Enfin si, la patate dans la tête, en tout cas.
Milliards de projets en route...
Un récit de week-end en BD. Parce que c'était vraiment chouette et y avait de la matière.
Une nouvelle que j'ai fini d'écrire ce soir, en tout cas sa première mouture. J'ai gagné un sursis, j'ai le droit de ne l'envoyer qu'en fin de semaine, ouf. 12752 caractères. Non, ce n'est pas du morse (pour répondre à un commentaire dans un post précédent). Ca s'appelle "Le Premier Souffle". Il y est vaguement question de Toro-Mousse. Le thème était "l'air" (comme élément) et la contrainte "que ce soit drôle". Je pense avoir respecté les consignes. Qu'en pensera donc le jury!?

dimanche 29 juin 2008

Week-end au diable, retour au purgatoire

J'ai passé un week-end excellent dans un pays où c'est déjà l'été (alors que sur la capitale, on hésite encore entre le printemps et la suite).

Ai découvert des gens très chouettes, Granflo et PetiteLau (me souviens plus de leurs noms façon star wars, dommage ça rendait bien).
Me suis bidonnée à répétition tant c'était marrant de discuter avec eux.
Ai voulu prendre des notes pour ne pas perdre le millier de conneries à la seconde qu'on égrenait joyeusement. Ai dû me rendre à l'évidence : c'est impossible, ça fuse trop vite.

Me suis baignée dans la mer, elle était bonne, j'y suis retournée trois fois, ça faisait des siècles que je ne m'étais pas baignée dans de l'eau salée, je crois que la dernière fois c'était dans l'océan indien, c'est dire si ça date. Parce que sinon l'eau est toujours trop froide. Mais pas là-bas. Magique :-)

N'ai pas chopé un seul coup de soleil (contrairement au Breton exilé, qui a la peau presque aussi blanche que la mienne). Merci la crème solaire indice 50. Ca ressemble à un miracle!

Me suis fait une grosse ampoule entre le gros orteil et l'orteil suivant, la faute aux tongs, mais c'est si bon de pouvoir rester en tong toute la journée, pour un peu je les emmènerais bien à houlala.com.

Ai vu des vachettes. Filmées par mon téléphone portable, on dirait un remake du Projet Blairwitch. Projet Blairvatchette? Bientôt en ligne sur week-ends...

Ai dansé avec le King of the dancefloor. On a mis le feu. Vraiment excellent. Danser en tongs. Je ne pensais pas que c'était possible, mais si. D'où l'ampoule. Un souvenir.

Rentrée à 4h30 du matin. On a cueilli des abricots dans les phares de la voiture.

Ai récupéré Le grand détournement en DVD.
Le Breton exilé a dit : "Tu ne sais pas encore ce que c'est que l'humour tant que tu ne l'auras pas vu."
Alors ce soir, quand j'aurai fini de taper la nouvelle de moins de 50 000 signes, je pourrai découvrir l'humour. Tout un programme...

vendredi 27 juin 2008

RTT again!

Je suis de nouveau en RTT. Et ce coup-ci, je suis partie.

J'ai pris le train direction l'été.
Le sud.
Le soleil.
La chaleur.

J'ai passé l'après-midi à roupiller dans un parc.
A réfléchir à cette nouvelle de moins de 50 000 signes espaces compris que je dois rendre pour la fin du week-end. A écouter le vent dans les arbres.
En débardeur.
Les pieds dans l'herbe.
Avec mes lunettes de soleil de super starlette sur le nez.
Il est même possible que je rentre un tantinet hâlée, je soupçonne le soleil de passer à travers les feuilles des arbres. Ce serait incroyable. Mais pas impossible.

Ce soir, ce sera pastis en terrasse.
Bliss.

mardi 24 juin 2008

RTTouille

Les RTT c'est chouette mais ça ne dure pas longtemps.

J'ai quand même réussi à faire quelque chose: étaler toutes mes affaires de dessin dans le salon sur la grande table, dessiner 6 cases de BD qui ressemblent enfin à une vraie BD et me dire que si je n'avais que ça à faire de ma vie, je serais capable de faire 6 cases par jour. Pas mal. A condition que l'inspiration suive. Je me contenterais de 6 cases tous les trois jours :-)

Il me faut quelqu'un qui m'oblige à me poser les fesses sur mon tabouret pour que je me mette à bosser et qui me dise : "Don't worry, l'intendance, c'est mon affaire." Et, pendant que je suis en train de dessiner, la vaisselle se fait toute seule, la lessive aussi, et le ménage avec. Et les courses, pour remplir le frigo. Et je fais une consommation de thé et de café absolument terrifiante quand je suis assise à cette table.

Le Roi du Chaos a pris ce rôle, en partie. Il m'aide à avancer sur mes projets artistiques.
Mais je reste seule face à mes doutes et mes angoisses.
Je m'énerve sur des problèmes annexes pour canaliser ma colère, pour oublier mon impuissance face à certaines choses sur lesquelles je n'ai aucune possibilité d'influer.
Je m'abrutis de travail pour ne pas y penser. Le roi du Chaos sème aussi le chaos. Le chaos, un peu comme la colère froide, brûle tout sur son passage. Je dois reconstruire un nouvel équilibre sur les cendres. Encore. Tomber mille fois, se relever mille fois.

Je ferme les yeux, imperturbable.
Concentrée sur mes objectifs.
Et je souris.
A force de tourner des pages, ma vie ressemble à un gros bottin.

lundi 23 juin 2008

bleu

J'ai une boule de pétanque sous les côtes.
Tout va bien, oui, tout va bien. Presque.
J'ai mal au coeur. All I want to do is rest my head on you.
On me l'avait dit, pourtant. The King of chaos. J'aurais dû me méfier.

samedi 21 juin 2008

Les marches d'houlala.com

Ce ne sont pas les mêmes marches qu'à Cannes, c'est sûr...

jeudi 12 juin 2008

C'est rude

Pas internet à la maison. Ca veut dire faire mes màj de blog au bar, en bas. J'évite d'y aller le soir pendant le week-end parce que y a plein de gens qui sont là pour boire, avoir une vie sociale épanouie et je sais que ça les défrise de voir quelqu'un perdu dans l'écran de son ordinateur.

Jusqu'ici, on ne m'avait jamais pris la tête en semaine.
Fallait bien que ça arrive.
Un crétin cosmique et bourré s'est assis à côté de moi. Je finissais de mettre des bulles dans mes cases de BD avant de la mettre en ligne et lui voulait discuter. Je n'en avais aucune envie, besoin de toute la concentration dont je disposais pour aller au but.

Rha.
C'est lourd.
Enfin je trouve.

9 cases en ligne...

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dimanche 8 juin 2008

Le détachement du Bouddha.

Bon sang que la route est longue!

Nan c'est pas grave. Je sais que c'est pas grave. Mais quand même.

Vu le nombre de coups de poignards dans le dos, considérez-moi comme un porte-manteau.

samedi 7 juin 2008

The stitch is open

Retrouver l'équilibre.
Gérer mon angoisse du vide.
Ca fait mal, mais c'est pas grave.
C'est comme ne pas dormir.
C'est pas grave.
C'était une piqure de rappel.
Le vertige va passer.
Je serre les dents, je souris.

vendredi 6 juin 2008

Vendredi 13 avec une semaine d'avance

Life is a bitch sometimes.

Enfin c'est de ma faute, j'ai l'espoir si facile. Ma tendance à prendre ce qu'on me dit pour argent comptant me joue encore des tours. Au boulot, j'ai le recul nécessaire et je sais voir la mauvaise foi à 5km, même dans le noir et dans le brouillard. Ca n'empêche pas l'agacement et la frustration de devoir se contenter d'à peu près pourris. Je déterre des cadavres soigneusement enterrés tous les jours. Ca devient une de mes spécialités. On me file une pelle, en me disant:"Tiens, éclate-toi, tu voulais creuser un trou et y construire un truc chouette, vas-y!" et hop, aujourd'hui j'ai découvert un bug que tout le monde avait camouflé pendant un an et demi... Je pensais que le problème venait d'un fournisseur et non, c'est en interne. Une réaction logique serait de me dire: si le problème est interne, il devrait se résoudre plus facilement. Ben non. Je me dis que ça va être bien plus compliqué à remettre en place que s'il s'agissait de négociations commerciales avec un fournisseur. Mais je n'espère plus. Je me contente d'attendre de voir quel est le prochain truc qui m'explosera au visage.

Ensuite, cette manie que j'ai d'écouter les gens patiemment. De tenter de comprendre, me mettre à leur place, leur donner des tonnes d'excuses pour les choses merdiques qu'ils provoquent plus ou moins consciemment. De me débrouiller pour être disponible, filer un coup de main, et me retrouver toute seule comme une conne quand j'ai besoin, moi aussi, de soutien.

Avoir la naïveté d'y croire encore.
Ca me file juste la nausée, ce soir. Comme dirait le Diable, putain d'humanité...

J'ai été présomptueuse.
J'ai cru que j'avais réussi à ôter toute vie à mon coeur, pour qu'il cesse de faire mal.
C'est une illusion si rassurante de me dire que peut-être quelqu'un que j'apprécie pourrait trouver ma planète assez chouette pour vouloir y arrimer la sienne.
Faut que j'enlève les pontons. Une bonne fois pour toutes. Enlever les pontons pour que l'espoir ne puisse plus s'accrocher.

mercredi 4 juin 2008

Trouver sa voie (kameamea)

C'était comment, le poème, déjà?

Il pleure sur mon coeur...
comme il pleut sur ma vie - ma ville ?
Quelle est cette torpeur qui se languit dans TA SOEEEEUUUUR!
Non mais quel nase de romantique ce Prévert!