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samedi 16 août 2008

Moustique vicieux

mardi 5 août 2008

Photo de vacances

Désolée pour la déf, j'avais pas emmené mon scanner dans mon minisac de vacances.

jeudi 31 juillet 2008

Brainstorm

mercredi 30 juillet 2008

Fin d'un blog

Après des mois et des mois de blogging, j'arrête le texte.

Je posterai des dessins, aussi régulièrement que possible.
Mais fini les petits mots, les humeurs, drôles ou moins drôles.

Merci à ceux qui m'ont lue pendant ces trois dernières années, je vous bise, et à bientôt en dessin :)

mardi 29 juillet 2008

Atomisons le malentendu

Okay:

Je n'ai pas sombré au plus profond de la dépression. Je vais plutôt super bien, en fait. J'ai glandouillé tout le week-end à jouer à pacman et à wordchallenge sur facebook (niveau cheerleader, save the world...) et je me suis re-po-sée. Non, je n'ai pas rebossé sur un texte qui demande un peu de réflexion avant que je lui mette une dernière claque (la chute).
Taper des listings de codes barre pour intégrer des sélections dans l'ordinateur toute la journée au boulot, ça me bouffe les neurones et le week-end je les réconforte connement à coup de pacman, et ensuite je culpabilise parce que je devrais être en train de bosser sur mon texte. Point.

Je bosse sur le portrait de quelqu'un. Ca me stresse parce que j'ai peur de ne pas arriver à un résultat satisfaisant mais c'est du stress positif. Je fais enfin ce que j'ai envie de faire depuis des années, je dessine. C'est génial. Et l'accueil est bon, ça fait chaud au coeur. Ca, plus la chaleur étouffante qu'on a ces jours-ci, je frôle la surchauffe. Je n'ai pas fait que glander. Je travaille mon oeil et mon coup de crayon. Youpi!

Donc quand je dis que j'ai du mal avec la vie et que j'en rajoute dans le côté sombre, c'est juste pour le décor. Je dors mal, mais c'est pas nouveau, et vu que l'été ma chambre a le climat d'une serre tropicale, je me réveille avec un délicieux mal de crâne après avoir fait des cauchemars. C'est la faute du réchauffement de la planète. Donnez-moi un bout de banquise pour rafraichir l'ambiance. Mais pas d'ours, merci, je tiens à la vie.

Je suis en vacances vendredi soir.
Vacances! V! A! C! A! N! C! E! S! VACANCES!
Si je fais la pompomgirl, va-t-on me dire qu'il y a un fond de vérité?
Parce que là, franchement, je vais me marrer, pour le coup.

bloquée (2)

Youpi, 1h45min pour aller bosser!
Accident grave de voyageur en gare de Magenta.
La circulation des trains est nulle.
Nous vous tiendrons informés dès que possible.
La gare de Val de Fontenay est particulièrement déprimante: le RER passe au milieu d'une route à quatre voies.
Heureusement, à la gare de Val de Fontenay, il y a un stand boulangerie.
J'ai pris un café. J'ai hésité à prendre mon bouquin ce matin. J'ai pas regretté.
Vive Fiona McIntosh.

lundi 28 juillet 2008

Bloquée

J'avais la bonne énergie, pile ce qui fallait. Et elle est partie.
Je n'arrive plus à me mettre à mon bureau pour écrire. J'ai la trouille de me replonger dans l'atmosphère humide et super moisie de mon texte, peur de l'état dans lequel je vais en ressortir.

Y a plein de raisons qui font que je n'arrive pas à écrire.

J'ai des tonnes d'angoisse. Je suis des pistes qui ne veulent pas aboutir. J'ai des points d'interrogation tatoués sur le corps, imprimés dans le cerveau, gravés sous les semelles de mes tongs.

Tout est déréglé.
Je ne sais plus si je tombe bien ou si j'importune.
Avec personne. Avec tout le monde.
Quand quelqu'un vient vers moi et que je me tourne vers lui, je ne sais pas comment je dois être. Je n'arrive même plus à être moi-même. Parce que moi-même est en miettes sous les points d'interrogation de mes semelles. Le boulot pour m'assommer, mes écrits pour m'évader de la réalité, mes dessins pour méditer. Oublier.
Je m'en sortais plutôt pas mal jusqu'à vendredi dernier. Depuis...
Depuis, les insomnies sauce cauchemar ont repris du service.
Pour l'inspiration, c'est génial.
Mais pour affronter l'humanité tous les jours, c'est l'enfer.

dimanche 27 juillet 2008

Hantée!

Je fais des cauchemars. Ou des rêves. Parfois les deux se mêlent, comme dans la vraie vie (celle où je suis consciente). Après, faut pas s'étonner que je dorme si peu. Si les rêves ressemblent aussi furieusement à la réalité, pourquoi vouloir dormir...
J'ai rêvé d'un de mes personnages. Perturbant. Inévitable. Je rêve d'eux avant d'écrire sur eux, c'est normal qu'ils prennent encore plus de place une fois que j'ai commencé à écrire leur histoire. Ils m'échappent. Ils ont une existence propre. Dans mon inconscient. Dans mon imagination. Cette nuit, j'aurais voulu passer plus de temps avec lui, avec Samba, pour le connaître un peu mieux. Enfin, au pire, je le retrouverai demain, quand j'écrirai la suite.

Je dessine, aussi.
Je dessine un ami, qui m'a demandé de faire son portrait. Je suis en train de bosser dessus. Je doute, je ne suis jamais sure de pouvoir être à la hauteur, même si ce genre d'exercice commence à m'être familier. Le plus dur est de décoller de la photo, d'éliminer le plus de traits possible. Ne garder que les proportions de son visage. L'attitude. Et surtout, son regard. Plus je regarde les photos à partir desquelles je travaille, plus ses yeux m'hypnotisent. C'est très agréable de "travailler" dans ces conditions :)
Je mettrai le dessin en ligne dès que je serai satisfaite. D'ici une quinzaine de jours, le temps que j'apprenne à dessiner ses traits par coeur, sans regarder les photos. Ca tombe bien, il apparaîtra un jour ou l'autre dans une bédé sur laquelle je suis en train de travailler - aussi. Cette bédé, je m'y remets la semaine prochaine.

Et dans une semaine, je suis en vacances... Déjà ?

jeudi 24 juillet 2008

Oh my God this is 1 hell of a day

Ce matin ressemble furieusement à un lundi. Alors qu'un lundi par semaine me suffit pourtant amplement, dans l'ensemble.

Pas de problème de transports cette fois.
Enfin presque. Mes 4 métros étaient à l'heure, pas de souci. La vraie galère, ce sont les gens.
J'aime pas ceux qui piétinent derrière vous avant l'ouverture des portes quand, de toute façon, vous ne pouvez pas bouger d'un iota avant que les gens devant ne sortent. D'autant plus quand vous descendez aussi. Le type en question m'a braillé
"pardON!"
dans les oreilles parce que j'écoutais de la musique mais ce n'est pas parce que j'ai un casque que je suis SOOOUUUUUURDE! C'est vrai, quoi. En plus j'ai un casque qui n'embête personne, on ne m'entend pas de l'extérieur. Il m'a agressée avec son sac FNAC brandi comme un sabre. Même si je descendais aussi (cqfd), je l'ai laissé passer, j'allais pas me battre. Il part devant, gambadant comme un cabri d'une cinquantaine d'années.

J'arrive sur le quai de mon métro suivant, et là... le retour du cabri. Evidemment il monte par la même porte. Je sais pas ce qu'il a fichu de son avance prise en sortant du métro précédent, il a dû se perdre ? Toujours est-il que là, c'est le drame. Une ado rebelle est en train d'écouter de la musique avec son téléphone, ces super mobiles qui sont bien, bien pénibles, parce que ça fait ghettoblaster miniature, tout le wagon en profitait. D'accord, c'est une plaie. Mais le cabri (qui ne devait pas être très normal dans sa tête, en fait) a commencé à l'agresser : "Ouais tu baisses ta musique maintenant!" L'ado relou de répondre : "Nan, j'ai déjà baissé." J'étais partagée entre l'envie de mettre une claque à l'ado et l'envie de dire au type qu'il pourrait lui parler un peu mieux que lui gueuler dessus d'entrée de jeu.
Tension, tension. J'avais juste envie de retourner dans ma grotte, chez moi, tranquille, avec personne pour me pourrir l'humeur.

Heureusement, discuter avec Momo, mon boulanger de Charenton, ça m'a réconciliée avec la vie. Il est trop cool, Momo, il dit qu'il va toujours bien, il demande comment ça va et c'est sincère. Et il a l'air vraiment gentil, dans le sens chouette du terme. Un truc, dans son regard. J'aime bien.

Ensuite, j'ai fait boulette sur boulette au boulot, en fait j'ai oublié mes neurones sur ma table de nuit. Cinq cafés n'y ont rien changé. Mon ordinateur a planté une bonne dizaine de fois pour des raisons mystérieuses (Zéro et Un vs bbl, Zéro et un Winner).

Bon sang, l'aprèm va être super longue...


Mercredi

Je voulais dessiner des trucs de kung fu, ce soir. Et des chapeaux. Résultat : un personnage. Ca faisait trois semaines que j'essayais de le dessiner et il est arrivé hier, enfin. Depuis il réapparait au bout de mon stylo sans que je le lui demande. Il était temps. Ne reste plus que trois autres persos à créer pour coller à ce storyboard. Je veux un character designer à plein temps, sur chaque storyboard :) Il m'en faut donc trois... Ca commence à faire beaucoup, tout ça. Et tous ces gens qui me disent de ne pas me disperser... comment on fait ça ?

Dessins série 2



mercredi 23 juillet 2008

Dessins série 1






lundi 21 juillet 2008

1hr45min to get to work. Naaaaa... Don't tell me. It's Monday again, right ?

Quand on plonge dans certaines ambiances, tendance électro ponctuée de cris de machines - ou pas, on n'en ressort pas indemne. Ce matin, en arrivant au boulot après une heure trois quarts de transport, j'aurais pu mordre quelqu'un. D'autant que ça voulait dire que je n'avais toujours pas bu de café à 9h.

Journée difficile.

Si l'on excepte la virée au pizza hut où il a été prouvé une fois de plus que ce ne sont pas toujours ceux qu'on croit qui ont le meilleur sens de l'orientation.

Et le déjeuner au parc avec mes deux S.

Et le fait que j'aie mis mes tongs toute la journée au bureau.

PS m'a donné un autre album d'Aphex Twin. C'est très bien pour ce que j'ai. C'est très bien pour ce que je fais. Pour mes immersions dans un monde qui n'est pas franchement meilleur que celui dans lequel je vis. J'en ressors éreintée, déprimée, vidée.

Et petit à petit, ça ira mieux.

Parce que j'aurai fini de taper ces soixante mille signes qui sont le point de départ d'une longue aventure. Comme pour Aphex Twin. PS dit que c'est une longue promenade que j'amorce en découvrant ses albums. PS dit aussi que ses amis lui disent souvent qu'il écoute de la musique de sonnerie de téléphone portable, et il admet que ce n'est pas forcément faux. Ils font plein de sonneries très bien, maintenant.

samedi 19 juillet 2008

Rush rush rush



J'ai mis mes lunettes. Je suis collée à mon ordinateur et je tape comme une dingue depuis hier soir. Mon ami le Petit Robert est ouvert à côté de moi et me fournit du matos, du mot au kilo. Je vais avoir mal au crâne ce soir en me couchant mais je m'en fous.

Je dois écrire cette histoire.
C'est glauque. J'ai découvert qu'au sens étymologique, glauque, c'est vert pâle, de la couleur de la mer. Ce mot sinistre en devient beau. Mais écrire glauque, ce n'est pas à l'encre verte et j'aurai besoin de toute la lumière d'un jour d'été demain pour m'en remettre.

C'est une urgence. Une évidence.
Je prends une aspirine et j'y retourne.

jeudi 17 juillet 2008

Trahie par la technique

Et voilà: je voulais mettre des dessins en ligne, youpilala, et évidemment, ça ne marche pas. En ce moment les blogs n'aiment pas que je publie des images, c'était la même chose sur astébaré hier soir. Les dieux Zéro et Un sont contre moi! A l'aide!

J'y comprends rien

Parfois on espère une réaction. Une engueulade. Quelque chose.
Et puis rien.
Le vide.
L'absence.
De mot. D'explication. De sentiment.

L'absence.
Ma hantise depuis toujours.

Et je ne suis plus rien.

mercredi 16 juillet 2008

Le creux de la vague

J'ai cueilli ma douleur dans le creux de ma main.
Me suis penchée sur la mer et l'ai déposée sous une vague.

Je me sens légère.
Comme une bulle.
Fragile.
Eclate au moindre choc.
Handle with care.
Ou j'explose.

dimanche 13 juillet 2008

Colère

J'avais peur du vide. L'angoisse du manque. La panique lié à l'abandon, être laissée sur le bord de la route. Alors, le Roi du chaos m'a rendu la colère. Celle qui comble le vide, atomise le manque et pulvérise les doutes.

Ma vieille amie la colère. Je la connais bien, nous cohabitons depuis toujours. Elle m'avait quittée quelques semaines, le temps de voir ce que je serais capable de faire sans elle. L'essai n'étant pas probant, elle est revenue à la maison. Elle ne m'a pas trahie, toujours présente quand je suis sur le point de basculer. Elle me remet les deux pieds sur terre et me propose de regarder devant, et pas derrière. Prendre du recul. Et construire, de nouveau.

Parce que si le Roi du chaos est une impossibilité, beaucoup d'autres voies, routes et chemins de traverses s'ouvrent à moi. Et quoi qu'il arrive, j'avance. Le sur-place ne me ressemble pas. Me contenter de peu ne me ressemble pas non plus.
J'apprends doucement à faire des compromis.
Il en est auxquels je ne consentirai pas.
Point.

mercredi 9 juillet 2008

Alibi

Hier soir, à l'atelier de dessin, je ne suis pas arrivée à dessiner un homme musclé, épaules larges, etc. Du coup, aujourd'hui, pour éduquer mes yeux, j'ai regardé tous les gars bien bâtis qui pouvaient passer à portée des mirettes. Me suis bien amusée ^-^

mardi 8 juillet 2008

Changement de décor

Ce week-end, je m'en vais vers des cieux plus cléments, le soleil du sud qui donne un teint doré à ma peau (surtout ne pas oublier la crème solaire indice 50). Je vais me reposer, recharger les batteries et retrouver mes cheveux rouges.

Dessiner, dessiner, dessiner (ceci n'est pas seulement de la méthode Coué).
Ecrire, aussi (voir ligne précédente).
Vive la fête nationale, vive les jours fériés.
A défaut d'autre chose.

dimanche 6 juillet 2008

Ma douleur

Je me sens mal. C'est horrible et c'est dimanche. Deux bonnes raisons de rester cachée au fond de ma caverne. Même si, finalement, j'aurais pu sortir me balader en tongs aujourd'hui,puisque le soleil est revenu.
J'ai le coeur à rien. Pas envie de dessiner. Ni d'écrire. Rien. Pas parler. Pas manger. Boire de la flotte, encore, parce que sinon j'ai mal. Cette manie stupide que j'ai de somatiser.
Il suffira pas juste de serrer les dents. J'croyais. Mais non.
2008 ne vaut pas mieux que les 3 dernières années.

samedi 5 juillet 2008

Voilà l'été???

Hier, grosse chaleur, grand soleil, cela laissait de l'espoir pour le week-end. En émergeant péniblement de quelques heures de coma réparateur après cette semaine éreintante où j'ai fait appel à toute ma conscience professionnelle pour ne pas me mettre en arrêt maladie (mais pourquoi, pourquoi, pourquoi... je devrais, je sais), j'ai ouvert le rideau et constaté que le ciel était couvert de nuages pourris.

J'ai rangé les tongs en faisant la tronche.

J'ai regardé combien de pièces il me restait dans mon porte-monnaie. Il faut savoir une chose: j'ai la chance d'avoir une boulangerie en bas de mon immeuble. La bonne nouvelle, c'est que c'est pratique. La mauvaise nouvelle, c'est que la boulangère est une sorcière. Elle a le physique de la sorcière et elle est désagréable. Quand on a le malheur de sortir un billet de 10€ de son porte-monnaie pour se payer 2 croissants, on a droit au:"Vous n'avez pas plus petit? Non parce que tout le monde fait pareil. Et je peux pas donner de la monnaie à tout le monde, moi." Et elle soupire méchamment. Même pas à vous fendre le coeur... Non, méchamment, pour bien vous faire sentir comme vous êtes de vilaines et perverses créatures venues pour la dépouiller de ses centimes.

Résultat: la plupart du temps, je me contente de croissants, parce qu'en monnaie, j'ai pas les moyens de m'offrir autre chose. Et j'avoue... elle me fait flipper.

J'ai rassemblé mon euro et les soixante-dix centimes qui allaient avec et je suis sortie, en tee-shirt. En passant par le local poubelle j'ai constaté que non seulement le ciel était couvert mais aussi qu'il pleuvait.

J'ai traversé la rue en évitant les flaques d'eau et les voitures et je suis entrée dans la boulangerie. Une petite fille était appuyée à la vitrine contenant les viennoiseries, les deux mains bien appliquées sur la vitre, le visage consciencieusement collé à la paroi, bavant juste pour le fun, parce que les gamins sont comme ça. La mère ne disait rien, elle prenait sa baguette. J'ai tout de suite senti que la sorcière était énervée, elle devait avoir passé un temps certain à nettoyer, je reconnais, c'est agaçant, mais c'est la vie d'une vitrine de boulangerie, d'avoir des traces de doigts et de bave dessus, non? La môme ne voulait plus bouger même si sa mère lui demandait de sortir, parce que la pluie, c'est nul, surtout quand on n'a pas le droit de sauter dans les flaques. La sorcière a dit:"Je te garde pour nettoyer les vitres, maintenant que tu as mis tes mains dessus? Tu ne devrais pas y coller ton visage, c'est plein de microbes, tu vas avoir des boutons." La gamine est sortie en pleurant -je n'exagère même pas :(- et j'ai demandé mes deux croissants. Je suis sortie en courant me réfugier chez moi.

Monde hostile.
Tant de cruauté de bon matin... de bon midi, ça me flingue le moral.
Pourquoi la pluie?

vendredi 4 juillet 2008

Soleil

Parfois tout se débloque en même temps. Après une semaine très calme, avec pas grand chose de neuf à signaler si ce n'est ma santé pourrie qui m'a poussée à appeler SOS médecin en catastrophe dimanche soir pour gober une maxi dose d'antibiotique qui m'a flinguée pour la semaine, le téléphone a sonné, un appel privé, ce qui est toujours bon signe quand on est la recherche de nouvelles opportunités (sauf quand c'est la banque qui appelle, où là, en général, ça pue).

Métaphore du pêcheur:
Et puis aujourd'hui, une des lignes que j'avais lancées a frémi.
Pas celle que je privilégiais, dont je pensais avoir paumé l'appât.
Ce qui importe, c'est d'aller vers d'autres horizons.
Alors on verra bien.
Mais je ne dirai pas oui à n'importe quoi. Ca, c'est terminé. Parce que dorénavant, je sais ce que je veux :)

lundi 30 juin 2008

Tong blues

J'ai pensé à mes tongs toute la journée. Je les ai remises en rentrant en espérant retrouver des sensations. Elles sont tristes, elles veulent retourner à la mer!

Aujourd'hui, Dijon. Les Beaux Arts. En aussi mauvais état que la Sorbonne (en dehors des quelques amphis -vitrine luxueux). Moins chouette que Saint Malo. Pas les pieds dans l'eau. Mais j'ai revu un illustrateur talentueux et c'était chouette de papoter avec lui. De tout. De rien. De la vie, quoi. De ses stylos. Celui que je lui ai prêté, ceux qu'il avait oubliés. Wow.
Revu Lululu, chouette aussi!

Mais pas la patate, je suis malade, j'aime pas les antibiotiques, je suis crevée, toute nase, et pire que tout, j'ai pas le droit de boire de café.

L'idéal pour reprendre le boulot. J'ai l'impression d'avoir été absente quinze jours. Alors que c'est pas vrai. J'ai juste été au bureau environ quatre jours en deux semaines.

Enfin si, la patate dans la tête, en tout cas.
Milliards de projets en route...
Un récit de week-end en BD. Parce que c'était vraiment chouette et y avait de la matière.
Une nouvelle que j'ai fini d'écrire ce soir, en tout cas sa première mouture. J'ai gagné un sursis, j'ai le droit de ne l'envoyer qu'en fin de semaine, ouf. 12752 caractères. Non, ce n'est pas du morse (pour répondre à un commentaire dans un post précédent). Ca s'appelle "Le Premier Souffle". Il y est vaguement question de Toro-Mousse. Le thème était "l'air" (comme élément) et la contrainte "que ce soit drôle". Je pense avoir respecté les consignes. Qu'en pensera donc le jury!?

dimanche 29 juin 2008

Week-end au diable, retour au purgatoire

J'ai passé un week-end excellent dans un pays où c'est déjà l'été (alors que sur la capitale, on hésite encore entre le printemps et la suite).

Ai découvert des gens très chouettes, Granflo et PetiteLau (me souviens plus de leurs noms façon star wars, dommage ça rendait bien).
Me suis bidonnée à répétition tant c'était marrant de discuter avec eux.
Ai voulu prendre des notes pour ne pas perdre le millier de conneries à la seconde qu'on égrenait joyeusement. Ai dû me rendre à l'évidence : c'est impossible, ça fuse trop vite.

Me suis baignée dans la mer, elle était bonne, j'y suis retournée trois fois, ça faisait des siècles que je ne m'étais pas baignée dans de l'eau salée, je crois que la dernière fois c'était dans l'océan indien, c'est dire si ça date. Parce que sinon l'eau est toujours trop froide. Mais pas là-bas. Magique :-)

N'ai pas chopé un seul coup de soleil (contrairement au Breton exilé, qui a la peau presque aussi blanche que la mienne). Merci la crème solaire indice 50. Ca ressemble à un miracle!

Me suis fait une grosse ampoule entre le gros orteil et l'orteil suivant, la faute aux tongs, mais c'est si bon de pouvoir rester en tong toute la journée, pour un peu je les emmènerais bien à houlala.com.

Ai vu des vachettes. Filmées par mon téléphone portable, on dirait un remake du Projet Blairwitch. Projet Blairvatchette? Bientôt en ligne sur week-ends...

Ai dansé avec le King of the dancefloor. On a mis le feu. Vraiment excellent. Danser en tongs. Je ne pensais pas que c'était possible, mais si. D'où l'ampoule. Un souvenir.

Rentrée à 4h30 du matin. On a cueilli des abricots dans les phares de la voiture.

Ai récupéré Le grand détournement en DVD.
Le Breton exilé a dit : "Tu ne sais pas encore ce que c'est que l'humour tant que tu ne l'auras pas vu."
Alors ce soir, quand j'aurai fini de taper la nouvelle de moins de 50 000 signes, je pourrai découvrir l'humour. Tout un programme...

vendredi 27 juin 2008

RTT again!

Je suis de nouveau en RTT. Et ce coup-ci, je suis partie.

J'ai pris le train direction l'été.
Le sud.
Le soleil.
La chaleur.

J'ai passé l'après-midi à roupiller dans un parc.
A réfléchir à cette nouvelle de moins de 50 000 signes espaces compris que je dois rendre pour la fin du week-end. A écouter le vent dans les arbres.
En débardeur.
Les pieds dans l'herbe.
Avec mes lunettes de soleil de super starlette sur le nez.
Il est même possible que je rentre un tantinet hâlée, je soupçonne le soleil de passer à travers les feuilles des arbres. Ce serait incroyable. Mais pas impossible.

Ce soir, ce sera pastis en terrasse.
Bliss.

mardi 24 juin 2008

RTTouille

Les RTT c'est chouette mais ça ne dure pas longtemps.

J'ai quand même réussi à faire quelque chose: étaler toutes mes affaires de dessin dans le salon sur la grande table, dessiner 6 cases de BD qui ressemblent enfin à une vraie BD et me dire que si je n'avais que ça à faire de ma vie, je serais capable de faire 6 cases par jour. Pas mal. A condition que l'inspiration suive. Je me contenterais de 6 cases tous les trois jours :-)

Il me faut quelqu'un qui m'oblige à me poser les fesses sur mon tabouret pour que je me mette à bosser et qui me dise : "Don't worry, l'intendance, c'est mon affaire." Et, pendant que je suis en train de dessiner, la vaisselle se fait toute seule, la lessive aussi, et le ménage avec. Et les courses, pour remplir le frigo. Et je fais une consommation de thé et de café absolument terrifiante quand je suis assise à cette table.

Le Roi du Chaos a pris ce rôle, en partie. Il m'aide à avancer sur mes projets artistiques.
Mais je reste seule face à mes doutes et mes angoisses.
Je m'énerve sur des problèmes annexes pour canaliser ma colère, pour oublier mon impuissance face à certaines choses sur lesquelles je n'ai aucune possibilité d'influer.
Je m'abrutis de travail pour ne pas y penser. Le roi du Chaos sème aussi le chaos. Le chaos, un peu comme la colère froide, brûle tout sur son passage. Je dois reconstruire un nouvel équilibre sur les cendres. Encore. Tomber mille fois, se relever mille fois.

Je ferme les yeux, imperturbable.
Concentrée sur mes objectifs.
Et je souris.
A force de tourner des pages, ma vie ressemble à un gros bottin.

lundi 23 juin 2008

bleu

J'ai une boule de pétanque sous les côtes.
Tout va bien, oui, tout va bien. Presque.
J'ai mal au coeur. All I want to do is rest my head on you.
On me l'avait dit, pourtant. The King of chaos. J'aurais dû me méfier.

samedi 21 juin 2008

Les marches d'houlala.com

Ce ne sont pas les mêmes marches qu'à Cannes, c'est sûr...

jeudi 12 juin 2008

C'est rude

Pas internet à la maison. Ca veut dire faire mes màj de blog au bar, en bas. J'évite d'y aller le soir pendant le week-end parce que y a plein de gens qui sont là pour boire, avoir une vie sociale épanouie et je sais que ça les défrise de voir quelqu'un perdu dans l'écran de son ordinateur.

Jusqu'ici, on ne m'avait jamais pris la tête en semaine.
Fallait bien que ça arrive.
Un crétin cosmique et bourré s'est assis à côté de moi. Je finissais de mettre des bulles dans mes cases de BD avant de la mettre en ligne et lui voulait discuter. Je n'en avais aucune envie, besoin de toute la concentration dont je disposais pour aller au but.

Rha.
C'est lourd.
Enfin je trouve.

9 cases en ligne...

Cliquez ici pour voir la première page des aventures de bbl au pays d'houlala.com !

dimanche 8 juin 2008

Le détachement du Bouddha.

Bon sang que la route est longue!

Nan c'est pas grave. Je sais que c'est pas grave. Mais quand même.

Vu le nombre de coups de poignards dans le dos, considérez-moi comme un porte-manteau.

samedi 7 juin 2008

The stitch is open

Retrouver l'équilibre.
Gérer mon angoisse du vide.
Ca fait mal, mais c'est pas grave.
C'est comme ne pas dormir.
C'est pas grave.
C'était une piqure de rappel.
Le vertige va passer.
Je serre les dents, je souris.

vendredi 6 juin 2008

Vendredi 13 avec une semaine d'avance

Life is a bitch sometimes.

Enfin c'est de ma faute, j'ai l'espoir si facile. Ma tendance à prendre ce qu'on me dit pour argent comptant me joue encore des tours. Au boulot, j'ai le recul nécessaire et je sais voir la mauvaise foi à 5km, même dans le noir et dans le brouillard. Ca n'empêche pas l'agacement et la frustration de devoir se contenter d'à peu près pourris. Je déterre des cadavres soigneusement enterrés tous les jours. Ca devient une de mes spécialités. On me file une pelle, en me disant:"Tiens, éclate-toi, tu voulais creuser un trou et y construire un truc chouette, vas-y!" et hop, aujourd'hui j'ai découvert un bug que tout le monde avait camouflé pendant un an et demi... Je pensais que le problème venait d'un fournisseur et non, c'est en interne. Une réaction logique serait de me dire: si le problème est interne, il devrait se résoudre plus facilement. Ben non. Je me dis que ça va être bien plus compliqué à remettre en place que s'il s'agissait de négociations commerciales avec un fournisseur. Mais je n'espère plus. Je me contente d'attendre de voir quel est le prochain truc qui m'explosera au visage.

Ensuite, cette manie que j'ai d'écouter les gens patiemment. De tenter de comprendre, me mettre à leur place, leur donner des tonnes d'excuses pour les choses merdiques qu'ils provoquent plus ou moins consciemment. De me débrouiller pour être disponible, filer un coup de main, et me retrouver toute seule comme une conne quand j'ai besoin, moi aussi, de soutien.

Avoir la naïveté d'y croire encore.
Ca me file juste la nausée, ce soir. Comme dirait le Diable, putain d'humanité...

J'ai été présomptueuse.
J'ai cru que j'avais réussi à ôter toute vie à mon coeur, pour qu'il cesse de faire mal.
C'est une illusion si rassurante de me dire que peut-être quelqu'un que j'apprécie pourrait trouver ma planète assez chouette pour vouloir y arrimer la sienne.
Faut que j'enlève les pontons. Une bonne fois pour toutes. Enlever les pontons pour que l'espoir ne puisse plus s'accrocher.

mercredi 4 juin 2008

Trouver sa voie (kameamea)

C'était comment, le poème, déjà?

Il pleure sur mon coeur...
comme il pleut sur ma vie - ma ville ?
Quelle est cette torpeur qui se languit dans TA SOEEEEUUUUR!
Non mais quel nase de romantique ce Prévert!

mardi 27 mai 2008

Attente

Pas instable.
Instable, ce n'est pas le mot.
Je sais ce que je veux.
Je n'en étais pas sure il y a quelques jours encore.
Huh.
Ce n'est même pas que je n'en étais pas sure.
J'avais peur qu'on me dise non, on ne veut pas de toi. Parce que quand on dit clairement ce qu'on veut, on prend le risque de voir le rêve se casser la gueule (et c'est douloureux, parce qu'il y a ce truc, dans les rêves, qui s'appelle l'espoir, même s'il est fou). Mais au bout du compte, c'est insatisfaisant. Il vaut mieux tenter ma chance. Si je ne la tente pas, je ne risque pas de la décrocher.

J'ai dit ce que je voulais. Enfin, écrit. Le message a été lu. Je crois.
Il ne suffit pas de le vouloir.
Le vouloir est une chose.
Le dire une autre.
Et accéder à son rêve encore une 3e.
Mais après tout, pourquoi pas ?
Il me dira probablement pourquoi pas. Mais au moins, j'aurai essayé.

J'ai envie de travailler dans une ambiance positive. Avec des gens qui sont capables de donner, en équipe. Où chacun apporte sa pierre à l'édifice.
J'ai envie de me dire que ce que je fais n'est pas complètement absurde, que je ne suis pas un shadock.
J'ai envie de me battre pour autre chose que des moulins à vent pilotés par des meuniers idiots qui s'obstinent à piétiner le blé du meunier d'en face.

Il m'a fallu 4 mois pour comprendre ce qui m'importait vraiment dans le travail.
Il m'a fallu 4 mois pour comprendre que ce dont j'avais besoin, ce n'était pas d'avoir plus de temps pour moi... Ce qui est important, c'est le temps de cerveau disponible. J'ai besoin d'un boulot où j'ai le sentiment d'avancer, dans lequel je puisse m'investir. Y trouver une satisfaction. Dans une ambiance qui bouge.
Il m'a fallu 4 mois pour comprendre que ce n'est pas le chômage, une planque, une vie de rentière ou la retraite dont je rêve. Je rêve de pouvoir investir mon trop plein d'énergie dans une entreprise qui saurait rentabiliser au maximum ce potentiel énorme qui tourne à vide.

Pour ce qui concerne la créativité, mes activités d'écriture et de dessin, je me rends toujours aux mêmes conclusions: c'est quand j'ai du boulot par-dessus la tête et des soirées à rallonge que je trouve l'envie de m'installer à mon bureau pour écrire ou dessiner à 3h du matin.

J'ai ronronné 4 mois, à prendre mon temps, à prendre mes marques de trentenaire.
Now, I need ACTION.
Let's pray for the devil to hear my words!

lundi 26 mai 2008

Certaines parenthèses sont très agréables

J'ai glissé dans une faille spatio-temporelle, une dimension parallèle, appelez-la comme il vous plaira. J'ai passé trois journées qui m'ont paru être trois semaines tant ça m'a aéré la tête. J'ai rêvé, j'ai dessiné, j'ai imaginé, j'ai rencontré, je me suis laissée porter... dans un milieu du livre que je croyais avoir éclusé par mes errances j'ai trouvé un nouveau pli où évoluent plein de gens et beaucoup d'imagination.

Les imaginales à Epinal.
A marquer d'une croix rouge.
Parce qu'il y avait un cookie monster, des gens chouettes, des gens bizarres et décalés, une apparition du diable himself et des rêves. Parce que je n'avais pas prévu que ça se passerait comme ça et que c'est si plaisant lorsque la vie vous surprend.

De quoi faire le plein de vitalité et d'envie de partir à la conquête de l'univers.
Rien que ça.
Alors merci.

jeudi 15 mai 2008

Je me rappelle

Il était une fois un blog qui était lu et commenté tous les jours, quasiment.

Présentation de Will Smith.

Will Smith est grand. Il faut se péter les cervicales pour le regarder. Et là, on peut contempler son menton.

Will Smith est drôle. Il parle beaucoup, beaucoup. Il dit avoir pris des cours de concision et avoir arrêté trop tôt. Il lance un sujet et s'interrompt en prenant son menton dans sa main en disant:"Par exemple... " Il essaie d'avoir l'air de réfléchir sérieusement puis rigole tout seul. Enfin tout seul, pas longtemps, car il est contagieux, niveau rire.

Le rire de Will Smith peut faire trembler les murs. Will Smith abat les cloisons avec son rire. C'est pour cela qu'il travaille dans un open space.

Will Smith fait de l'animation. Des Mickeys qui bougent. Mais aussi il met de l'animation dans l'open space. Pourtant il n'y a pas de Mickeys dans son open space. Enfin, je ne crois pas. En fait, je n'en sais rien. Il y a bien les petits vieux du muppet show présents dans les locaux. Alors pourquoi pas Mickey. Par contre je sais parfaitement où est Picsou.

Will Smith écrit des mails plus longs que les miens. Je ne pensais pas que c'était possible. Impressionnant. Je partage le vertige que certains ont éprouvé en découvrant la longueur de mes mails. Depuis, je fais plus court. Will Smith m'a enseigné la concision, à défaut de l'appliquer à lui-même.

Will Smith n'aime pas les chats. Pourtant il en parle dans chacun de ses mails. Il évoque aussi beaucoup le sang des chats. Et mes chaussures. Alors que je ne mettrais jamais le pied sur un chat de mon plein gré, beuh. Par extension, une chaussure non plus. Will Smith a de l'imagination à revendre.

Will Smith maîtrise le logiciel pourri qui pue de houlala.com... Il dit pouvoir me transmettre le savoir acquis par des années de pratique sur ce soft du diable. Je pense qu'il bluffe: le seul savoir à maîtriser, c'est la patience. Et j'ai épuisé mon stock. La patience se donne-t-elle? Est-elle monnayable?

Will Smith est un allié dans un monde relativement hostile. Je ne sais pas s'il sauvera le monde dans mon film, mais je pense qu'il est plus du côté des gentils que des méchants. Mais je ne connais pas la fin du film, alors je garde un joker.

jeudi 8 mai 2008

Pont

Ca fait quelques jours que je n'ai rien posté: beaucoup de boulot donc pas le temps d'écrire un petit mot en journée, et le soir, pas d'internet a la casa. D'où nada de nuevo sur le blog.

Carnet rose: hier, l'arrivée sur la planète de la petite L. Tout s'est bien passé et je suis bien contente. C'est émouvant.

Perle de libraire: celle-là, je ne m'en lasse pas. Elle est classique mais c'est toujours sympa de l'avoir en live. "Bonjour, alors je cherche voyage au bout de la nuit, mais pour l'auteur j'ai que le prénom, c'est Céline." J'y ai eu droit hier. Chouette :-)

Au boulot, grand confort, j'ai enfin un ordinateur sur lequel travailler sur mon 2e lieu de travail. Comme quoi le chantage a du bon... J'avais dit à mon directeur:"Tant que je n'ai pas d'ordinateur, je ne suis pas joignable." Mon ordinateur a été installé la semaine suivante. Je précise que j'avais essayé la méthode douce avant:"Ce serait bien que j'aie un ordinateur, ce serait quand même plus simple pour moi, je pourrais mieux organiser mon travail être plus efficace." La pertinence de l'argument n'entrait pas en ligne de compte. Par contre, taper du pied a donné un résultat immédiat.
Conclusion: au bout de 30 ans j'ai toujours autant de mal à intégrer que l'être humain n'est pas raisonnable. Par contre, garder en tête que comme dans l'histoire du petit garçon qui criait au loup, il ne faut peut-être pas non plus trop abuser du tapage de pied.

Demain soir je pars à Nantes pour trois jours.
Balades et discussions avec ma baroudeuse préférée.

Humeur du moment: perplexe, 19h par jour. On va dire que les 5 heures restantes, je dors (ou j'essaie).

Perplexe parce que je persiste à ne pas vouloir comprendre quand il faut laisser tomber, je voudrais juste comprendre pourquoi ces esquives à répétition. Mister Devil, plus difficile à attraper qu'une pxxx d'anguille.

Je voudrais aussi comprendre pourquoi certaines choses me mettent autant en panique alors que quand j'étais plus jeune je ne me serais pas posé de question, j'aurais foncé. Je crois que j'ai vieilli, j'ai l'impression d'avoir cent ans ces jours-ci, l'expérience et le vécu pèsent dix mille tonnes. J'ai pas envie de faire marcher qui que ce soit, surtout pas Will Smith. Je prends conscience de la distance que j'instaure malgré moi. Ce qui me renvoie à Mister Devil, je lui donne des tonnes d'excuses parce que la technique de l'anguille, je l'utilise plus souvent qu'à mon tour...

Le problème c'est ma patience. Enfin plutôt celle que je n'ai plus.

Faudra que je vous explique qui est Will Smith, dans un prochain post. En dehors de l'acteur, bien entendu.

samedi 3 mai 2008

Something pointless for the week-end

Yihaaa, I did a few pointless things today.
It consisted in:

  • mettre mes super sandalettes de fille, ça m'a filé des ampoules balèzes, chair à vif sur le petit orteil gauche, quel massacre, genuinely pointless something ;
  • aller manger une salade en terrasse et me faire insulter, ainsi que Chch, parce que nous avons eu l'outrecuidance de demander un verre d'eau avec notre déjeuner, pointless and humiliating ;
  • traverser tout Paris en sandalettes à la recherche des chaussures rouges les plus canons que la terre ait porté (j'envisage de jouer dans la comédie musicale du magicien d'Oz qui part en tournée mondiale dans environ... nan, c'est pas vrai), pointless and vain ;
  • acheter un tee-shirt débile à 7.90 € (c'était obligé, y a un raton laveur avec une crête vert fluo sur le crâne et écrit en dessous "PUNK RACOON", c'était impossible de résister!), pointless and childish.
Par contre, le truc carrément excellent du week-end, c'est quand même que je viens de finir le premier tome des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch, Les mensonges de Locke Lamora, et c'est absolument incroyablement génial. Locke Lamora est un voleur de génie et son équipe de Salauds gentilshommes sont de sacrés bonshommes... Des dialogues et des répliques si bien senties que j'ai envie de toutes les apprendre par coeur pour les sortir dans les soirées mondaines.
Je ne résiste pas au plaisir de partager quelques citations avec vous:

  • "Il faut que nous fassions face à nos défauts à grands coups de boule." (Chains)
  • "Mon dieu oui, tu devrais être en colère d'avoir merdé. En colère de ne pas être aussi malin que tu le crois. En colère de voir que les dieux ont donné à plein d'autres gens le même genre de cervelle qu'ils ont offert à Locke Lamora. Ca fait chier, hein?" (Chains)
  • "La seule personne qui arrive à se sortir des combines de Locke Lamora..." "C'est Locke..." "Parce qu'on pense que les dieux lui réservent une bonne grosse belle mort. Un truc avec des couteaux et des fers chauffés à blanc..." "Et cinquante mille spectateurs tout jouasses." (Dialogue entre Calo, Galdo et Moucheron)
  • Réprimande au petit Locke Lamora: "Je ne te demande qu'une chose, Lamora. Je veux de gentils petits boulots. Je veux une bourse par-ci, une saucisse par-là. Je veux que tu ravales ton ambition, que tu la chies comme un mauvais repas et que tu sois un sympathique petit Mariolle pendant le million d'années à venir. Tu peux faire ça pour moi? Ne vole plus rien aux Vestes Jaunes, ne brûle plus de tavernes, ne déclenche plus de foutues émeutes. Fais juste semblant d'être un voleur à la petite semaine, comme tes frères et soeurs. C'est clair?" (le Faiseur de Voleur, un tantinet dépassé par les talents redoutables, précoces et encore incontrôlés de son apprenti).
Ce soir, j'attaque le tome 2. J'angoisse déjà de savoir ce que je vais bien pouvoir lire ensuite tant ça risque de me paraître insipide!

vendredi 2 mai 2008

Jour de chance

J'ai eu sacrément de la veine, mercredi 30 avril. J'étais à la Fnuc au rayon DVD en train de dépenser des sommes folles (parce que le téléchargement c'est mal, bouh) quand une fille m'aborde:"Il me reste plein de bons de réduction et c'est le dernier jour, vous en voulez?" Un peu que j'en veux! Elle m'a filé pour 18€ de bons. Et ça c'est bon!

Sinon, après Saint Malo, Toulouse et Laguiole, c'est finalement la bonne ville de Nantes qui a été choisie comme destination pour le week-end prochain. J'avais envie de partir, envie de vacances, envie de patauger dans l'eau telle une tortue moyenne.


© Thierry RENAUX

En plus je rejoins ma baroudeuse préférée là-bas. Et je vais voir l'océan, ça fait bien longtemps que je ne l'avais pas vu !

Je suis contente, c'était une belle journée que celle d'aujourd'hui. Une grosse pause déjeuner au MacDo à se taper des barres de rire. Des mails attendus qui arrivent enfin dans la boîte, ce qui me fait un plaisir immense: un baby nb2 qui se fait désirer, un pouêt sur msger et le diable en personne qui passe le week-end en Suisse...
Mais bon... Ce soir dans la vraie boîte aux lettres, le mail c'était la pochette plastique des impôts :-( M'en fous, c'est une bonne journée quand même.

J'écoute Portishead en boucle et je me retrouve transportée à Bristol il y a de ça un paquet d'années. C'est drôle comme certaines qualités de sons peuvent faire remonter des moments qu'on croyait oubliés. Des souvenirs affleurent mais ils ne sont plus douloureux ni teintés de regrets. Je profite juste de la musique, du son. Et j'ai le sourire.

jeudi 1 mai 2008

Détournement (2)

mardi 29 avril 2008

Un post tous les jours

Je tiens, je tiens, je tiens, j'écris des posts tous les jours, chouette.
Par contre des commentaires tous les jours, ça ne marche pas.

Une journée partagée entre coups de gueule et fous rire.

"Coupez-moi ces têtes", disait la dame de coeur. Ici c'est le roi de pique qui gère, il veut des têtes lui aussi, c'est visiblement un truc de monarque. Je me demande si sa complice n'est pas la cousine de la dame de coeur, je leur trouve un drôle d'air de famille. Il voudrait couper une tête mais la personne à qui cette tête appartient encore se faufile entre les pièges et parvient gagner de petits sursis. En attendant, les sujets sont emprisonnés, les mains attachées par des chaînes comptant quatre cadenas. Les clés sont entre les mains de quatre personnes différentes. Aux sujets de courir aux 4 coins du royaume pour récupérer les clés en question, dans l'espoir vain d'accomplir les tâches pour lesquelles ils sont payés. Le roi de pique ne manquera pas de le leur rappeler quand les objectifs ne seront pas atteints, quand bien même lui-même a décidé de ralentir la machine. On ne contredit pas son monarque.
Devant le roi de pique le sujet s'incline.
Le sujet songe à ce qu'il fera de sa liberté quand l'horloge indiquera 18h.
Le sujet regarde ses compatriotes fuir vers des contrées lointaines et se demande s'il est vraiment sage de faire le dos rond et d'attendre que la crise passe.

Ah, l'autre côté du miroir.
Un drôle d'endroit.
Ce royaume s'appelle Oulala.
Bientôt des aventures illustrées d'un sujet - une sujette? - du royaume d'Oulala.

J'ai rencontré un extra-terrestre qui a quitté sa planète pour vivre parmi les terriens, ça me rappelle ma propre planète. On échange nos souvenirs respectifs de là-bas, où on retourne la nuit dans nos rêves et le jour dans nos rêves éveillés. Il me raconte sa mythologie et je lui parle de mes dieux absurdes.
Il dit que les gens qui nettoient le ciel utilisent une espèce de lessive qui produit un max de mousse. Ils nettoient toujours au même endroit et évacuent la mousse (=nuages) toujours vers le même endroit, plus au nord. Paris est un endroit de prédilection où stocker la mousse.
Et l'été, ils sont en vacances.
Sauf que comme l'entreprise du ciel (dirigée par un pote du dieu des transports, c'est certain, je vais me renseigner) change de prestataire pour le nettoyage tous les ans, les employés n'ont plus de vacances et c'est comme ça qu'on se retrouve avec un temps pourri sur Paris tous les étés.
C'est moche.
Pourtant c'est vers ce genre de rêve que nous porte notre imagination.

Je regarde Oscar the Grouch sur Youtube, qui chante "I love trash" et je me dis qu'il tripperait de faire un concert dans la déchetterie d'à côté. Et le cookie monster serait heureux dans le tiroir de mon bureau où il y a toujours une boite de cookies.
C is for cookie, that's good enough for me!

lundi 28 avril 2008

Ils ont eu la peau de la panthère rose aussi!


Mobilisez-vous!
Il est encore temps!
Save muppets! Say no to fun fur!

dimanche 27 avril 2008

Comme un dimanche.

I did my pointless something yesterday night, i.e. ce détournement de personnage et de publicité autour du pauvre petit ours brun et des ravages du culturisme. En dehors de ça, rien. Ce "rien" comprend acheter un sac à main où on peut mettre plus qu'une trousse à maquillage parce que je me trimballe quand même un paquet de paperasse entre mes deux boulots, aller assister à une comédie musicale vraiment mais alors vraiment nase (pas la comédie en elle-même, juste l'interprétation, le chant, le son), de l'insomnie entrecoupée de rêves débiles et pas franchement reposants (je vous en fais grâce), du petit déj de boulangerie, des pâtes sauce curry, matage de télé et de DVD, bouquinage... Rien foutu de constructif.
Youpi.

samedi 26 avril 2008

Petit Ours Brun

vendredi 25 avril 2008

Une belle affiche de cirque. Derrière, à droite, le Leclerc, à gauche, les travaux pour la route qui reliera un jour le Leclerc à Ikéa.

L'entrepôt Bonnichon, à droite après le bout du monde, juste avant la déchetterie

A quoi ça sert d'avoir des vêtements si on peut rien faire dedans?

J'ai pris des photos de ma belle zone industrielle. La semaine prochaine, je photographie la route en travaux devant le Leclerc et la déchetterie. Tous ces gens qui partent en vacances, ça me gonfle, ils vont ramener de chouettes photos, alors moi j'ai décidé de publier mes photos pourries.

Un drôle de petit bonhomme que je commence à bien connaître a des soucis de boulot. Il subit un harcèlement moral coriace mais il a décidé de se battre. Pourtant ça le bouffe et ça se voit. J'essaie de le soutenir, ce n'est pas évident, parce que ce n'est pas mon rôle, dans cette histoire, mais c'est plus fort que moi, je l'aime bien. Pour avoir subi ça moi aussi, je sais à quel point c'est dur à supporter. Je compatis. J'espère juste qu'il réussira à partir sans y laisser trop de plumes.

Aujourd'hui, déjeuner au parc, en plein soleil, les fesses dans l'herbe, avec deux collègues. Dans ce beau parc, des enfants jouaient, non pas en gambadant dans l'herbe telle Laura Ingalls dans la Petite Maison dans la prairie, mais sur une rampe de skate immense. Ils se laissaient glisser dessus comme si c'était un toboggan. L'un de mes 2 camarades était très tenté de les rejoindre, mais il craignait pour l'intégrité de son pantalon. Nous avons alors évoqué la possibilité d'emmener une citerne et du savon noir pour rendre l'attraction plus... attrayante. J'ai proposé qu'on fasse ça en plein été, en venant en maillot de bain nous n'aurions pas à craindre d'abîmer nos vêtements. C'est marrant, il a tout de suite été d'accord...

jeudi 24 avril 2008

Meilleures ventes


J'ai vendu plus de T'choupi à la piscine que d'intégrales de Spiderwick.
Heureusement qu'il y a du soleil sur ma déchetterie sinon je serais en déprime totale.
Ma meilleure vente coûte 4,20 €...

Bad moooooood

La journée n'a pas mal débuté, pourtant. Réveillée tôt, partie tôt, le temps de prendre le petit déj au café et hop, au boulot... au boulot! la petite boule au ventre ce matin vient de là. Je travaille sur 2 sites géographiques différents. Mes collègues tendent à croire que lorsque je ne suis pas avec eux, je suis en vacances. Alors que pas du tout: quand je ne suis pas au magasin, je suis au bureau, et inversement. J'ai passé la journée à expliquer à mes collègues et à mes représentants que je ne travaille pas à temps partiel. Il paraît que ça ne sert à rien, m'a dit le seul collègue dans cette boîte à avoir le même profil bicéphale que moi, qui pousse son don d'ubiquité à l'extrême depuis le début de la semaine, matin à Villiers, aprèm à Charenton.

Froissée de l'humeur. Ce stupide nuage noir au-dessus de ma tête.
Aucun gramme de douceur à attendre de cette journée.
Mes chaussettes tombent et tire-bouchonnent au fond de mes bottes.


Et puis du soleil, dehors, enfin.

Un bête échange de mail avec mes collègues:
"Cherche 4e partenaire de squash pour pause déj' mercredi prochain."
"Dommage, suis intéressée mais mon genou n'est pas d'accord :-)"
"Dommage en effet ;-)"
"Vous acceptez les groupies/supporters/spectatrices :-D ?"
"A priori on n'a rien contre ;-)"
Je souris.
Save the cheerleader, save the world!

Demain et après-demain, formation.

Parenthèse pour casser le rythme.
Rencontrer les gens qui travaillent au même endroit que moi,
et pas seulement au même étage.
Je respire.

La soirée: chez des amis, à décompresser, papoter, rigoler.

Une idée: être jury de mémoire en octobre dans mon école de libraire. On m'avait proposé l'an dernier, j'avais décliné. Cette année, je suis plus disponible pour ce genre d'exercice.

Le nouveau Spirou est sorti : il est signé Emile Bravo.
Jetez-vous dessus! C'est un chef d'oeuvre. Emile Bravo est génial. Je n'exagère même pas.

mercredi 23 avril 2008

Citrouille


Pour d'autres dessins, cliquez ici et aussi .

mardi 22 avril 2008

Documentaire animalier

Ce midi j'ai déjeuné avec des collègues. L'un d'eux fait de la plongée et nous avons passé en revue les poissons qu'il avait rencontrés. Il a, bien entendu, vu un requin, attention, un gros, et de près : pour nous faire comprendre à quel distance il se trouvait, il nous a désigné la table derrière la nôtre, au Quick, c'était magique d'imaginer un requin au milieu du fast-food, avec tous ces petits enfants autour, miam miam. Il nous a expliqué quoi faire en cas de face à face avec un requin : rester immobile. Là, j'ai contribué à l'explication : "Bah oui, tu vois, un requin, ça voit rien, de toute façon." Hochement de tête entendu. Mon collègue a continué : "Par contre, s'il t'a repéré, là c'est moche, et il va te tourner autour, puis plonger pour te choper." Mon commentaire : "Ben oui, évidemment, parce que les yeux du requin, ils sont vachement éloignés sur les côtés de sa tête, donc pour te voir avec au moins un oeil, faut d'abord qu'il te tourne autour !" Ma collègue a rigolé, mon autre collègue a haussé les épaules : "Ah ça y est, elle est contente elle a dit sa connerie." Oui, toujours. C'était sympa, comme pause déjeuner. Et puis le Quick, ça change d'Ikéa ou de Leclerc.

Je vais me documenter sur le requin, voir si je trouve quelque part la raison pour laquelle le requin tourne autour de sa proie avant de l'attaquer. Nous avons aussi brièvement évoqué les rascasses... en voici une :


Et puis j'ai fait ma première newsletter qui partira jeudi. Mon collègue du marketing qui gère ce module m'a écrit : "Pas grand-chose à redire dessus d'ailleurs, c'est une excellente première !" et je suis bien contente, vu la pression que ça m'a collé en fin de semaine. De toute façon, point de mystère, la pression, j'adore ça. J'adore quand un objectif prioritaire vient mettre le souk dans la petite routine bien huilée. J'adore voir la liste des priorités s'allonger, pour la raccourcir le plus vite possible, et respirer, sourire, dire : "C'est bon, c'est fait ! "
Ce n'est pas du masochisme, c'est un mode de fonctionnement.

lundi 21 avril 2008

Ceci est de l'auto-fiction

Rappel (oui, encore, je sais, mais comme on me pose de nouveau la question ces jours-ci) : ces textes que j'écris et publie ici-même sont de l'autofiction et ils ne représentent en aucun cas la réalité brute de mon quotidien. Enfin sauf les parties concernant le RER, où là, effectivement, c'est du plus vrai que nature, y a pas besoin de faire un lifting à la réalité pour qu'elle soit lisible - et risible. Mais c'est quoi, l'auto-fiction?
"Il s’agit en clair d’un croisement entre un récit réel de la vie de l’auteur et d’un récit fictif explorant une expérience vécue par celui-ci. L’autofiction est le récit d’évènements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée (l’emploi, dans certains cas, d’une narration à la troisième personne du singulier). Les noms des personnages ou des lieux peuvent être modifiés, la factualité mise au second plan au profit de l’économie du souvenir ou des choix narratifs de l’auteur." (merci wikipedia)
Ca vous aide?
Bon, l'idée: je n'ai pas passé mon week-end à regarder un type en tee-shirt pingouin en train de bouquiner. J'avais juste envie de vous faire partager cette carte postale printanière (jardin du Palais Royal, assise sur un banc, au milieu des piafs, et comme dans un haïku, l'indicateur de la saison c'est: je mate un gars qui est là posé sur sa chaise, parce que c'est normal, ce sont mes hormones, c'est de la faute du printemps). Je vous préviens, je n'expliquerai pas ça à chaque fois. Quant à faire des cartes de visite à la con, non, ce n'est pas prévu au programme, c'était juste un délire. Et j'aime bien les coccinelles (on suivait par-là l'indicateur de saison, ça fait très printanier ces bestioles, non?). Bon, alors n'ayez pas l'impression d'être d'odieux voyeurs quand vous lisez mes textes. Je n'écris que ce que j'estime lisible et somme toute... si peu personnel.

Si vous voulez vraiment avoir de mes nouvelles: envoyez-moi un mail, et vous verrez que je ne vous parlerai pas de cet inconnu du jardin du Palais Royal mais d'une foultitude d'autres choses.

Je pense que mon double fictionnel va lire assidûment les annonces de Libé dans les semaines qui viennent :-) Vous avez saisi l'astuce, la grosse ficelle narrative? Cet homme au tee-shirt pingouin n'existe peut-être même pas dans la réalité. J'ai prévenu que je pourrais créer des personnages totalement fictifs, dans un de mes posts précédents.

Sinon, l'anecdote du jour concernant les transports:
le Dieu des transports en commun a bien accusé réception de ma plainte. Il a engagé un consultant un peu trop zélé qui a décidé de tout recaler. Comment faire pour gagner du temps et s'organiser? ANTICIPER! Résultat, tout arrive... Ce matin mon RER de 8h16 est parti à 8h15, avec une minute d'avance. Sauf que j'étais à peine sur le quai, à 8h15, et que les portes du RER se sont fermées devant mes yeux. Quel jour sommes-nous, déjà? Ah oui, c'est ça. Lundi.

dimanche 20 avril 2008

Oh happy week-end


Cet aprèm, j'ai bullé dans les jardins du Palais Royal. La vue était parfaite : individu mâle d'environ 35 ans, tee-shirt vert avec un pingouin dessiné dessus, jean bien taillé, allure athlétique mais pas sportive, lisant Shutter Island de Lehane. Pas restée assez longtemps pour savoir si oui ou non la personne avec qui il avait rendez-vous a fini par se pointer. Je me suis dit que c'était bien dommage que je n'aie pas une carte de visite sur moi à lui laisser.
Pas une carte professionnelle, bien sûr, parce que mon employeur ne fait pas tellement rêver.
Plutôt une carte avec écrit dessus mon prénom, mon numéro de téléphone et mon hobby, dessinatrice de pois noirs sur les ailes des coccinelles...


Mais en fait, non. J'ai pas la tête à ça ces jours-ci. Rencontrer quelqu'un et retenter la bonne vieille histoire du tumplaijteplaiésionessayait ?Ca me prendrait du temps que je pourrais consacrer à autre chose. Aux coccinelles, par exemple.



Culturel:
Je suis allée voir Les Monologues du vagin au théâtre, après la séance de lèche vitrine au Palais Royal. Je n'avais jamais vu, ni lu cette pièce. Eh oui. C'était excellent. Je sais, mon avis rejoint le cortège de l'avis général, mais quand c'est bon, ce serait péché que de bouder son plaisir!

samedi 19 avril 2008

C'est marrant, quand les amis deviennent parents. Ils découvrent Franklin la tortue, Charlotte aux Fraises, les Winx et autres. Ils trouvent Franklin con et geignard, ont du mal avec Petit Ours Brun et ne comprennent pas comment leur progéniture peut apprécier ces héros. Ah, l'enfance et ses mystères! Allez, c'est comme tout, le goût, ça s'éduque. Si vous ne voulez pas que vos enfants deviennent obèses, donnez leur des habitudes alimentaires saines, et si vous ne voulez pas qu'ils lisent Marc Lévy et Musso à l'âge adulte, évitez de leur lire les aventures de P.O.B. et de Charlotte aux Fraises (ça vaut aussi pour les dessins animés...).

Mon nouveau joujou : netvibes. Bien plus joli que bloglines qui me faisait quand même mal aux yeux. Je trouve moins de contacts que sur facebook. Pourtant, y en a un, je retombe toujours sur lui, quoi qu'il arrive. Ca me fait penser que le 20 avril, c'est demain, tiens.

vendredi 18 avril 2008

Pandi panda



Pour d'autres dessins, cliquez ici.

Hey! Now, listen!

April 2008 Soundtrack (update)
Third by Portishead
Music hole by Camille
Antidotes by the Foals
Culture Vultures by Orson
The Trick to Life by the Hoosiers
A Mouthful by the Do
Blonde comme moi by BBBrunes
Midnight Boom by The Kills
No wow by The Kills
Keep on your mean side by The Kills

Le Dieu des transports et sa pause café

Je l'ai compris hier matin: le Dieu des transports en commun fait une petite pause café entre 7h45 et 9h30. Pendant ce temps-là, un de ses sbires (le Demi-Dieu des RER, le pauvre, quel poste maudit) essaie de tenir le timing, mais s'il est Demi-Dieu des RER, c'est qu'il y a bien une raison! C'est un incapable!

D'où le fait qu'hier matin, le RER B censé être direct d'Aulnay à Paris Nord s'arrêtait entre chaque station (parce que s'il s'était arrêté à chaque station, il se serait transformé en omnibus, et aurait gêné le véritable omnibus qui, je le soupçonne, est arrivé plus rapidement à destination que ce direct si fourbe).
D'où le fait que ce matin, alors que je suis partie à 7h15 de chez moi pour être vers 8h10 à Villiers au boulot devant mon ordinateur pour faire ma première newsletter, j'ai mis environ une demie heure de plus que d'habitude à arriver à destination.

Je suis contre la pause café du Dieu des Transports.
Ou alors il peut faire un recrutement externe, je suis sure que des consultants en logistique se feront un plaisir de réguler ce bordel sans nom que sont les transports en commun. Un plaisir onéreux, bien entendu. Mais même un Dieu a besoin de conseils parfois. Parce que là, son entreprise, elle pue, et sa pause café, elle me semble un peu longue.

Je sais pas, moi... Il pourrait faire sa pause café à 10h, comme ça l'humanité aurait eu le temps d'arriver au boulot à l'heure. Ou bien...
Bon sang mais c'est bien sûr: le Dieu des transports n'est pas sur mon fuseau horaire.

Le premier qui me dit que c'est de ma faute et que je n'ai qu'à pas travailler en banlieue, je le déteste.

jeudi 17 avril 2008

Trop long flash-back

Je suis assez bluffée.
J'avais peu écrit à propos de l'homme qui siffle tel l'oiseau, au final. Je me rends compte que j'ai vraiment été d'une gentillesse qui confine à la niaiserie de ne pas l'avoir plus descendu en flammes. Peut-être parce qu'il avait trop marché sur mon amour-propre avec ses gros sabots. Je n'avais pas envie de m'apesantir. Juste de râler, pour la forme.

Franchement, c'était gonflé de m'embrasser là-bas, ce soir-là, avec tous ces gens autour de nous, Mister Singing Bird.

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FLASH BACK

17.3.06
Hier soir, l'homme qui imite les oiseaux a dit qu'il a vu dans les yeux de la personne que je lui avais présentée que cette même personne m'avait dans la peau. Je me demande...
21.3.06Petit bonheur hier soir: voir rougir l'homme qui siffle tel l'oiseau.L'envie revient.Ce doit être le printemps qui fait ça.
31.5.06L'homme qui imite le chant des oiseaux m'a décrit dans le détail le parking du centre commercial Créteil Soleil d'où il me parlait.
3.6.06Toujours pas de nouvelles de Mr Singing Bird.
4.6.06Je ne comprends pas les effets d'annonces: ces gens qui vous disent "je t'appelle", "je passerai tel jour" et qui au final n'en font rien. Monbinome disait que cette attitude est une spécialité masculine. Soit. Le plus incroyable est tout de même que les personnes qui annoncent quelque chose sans que cela soit suivi d'acte n'osent pas rappeler par la suite de peur de se faire pourrir la tête, ce qui rend la situation d'autant plus absurde. Mr Singing Bird est absurde. C'est juste une donnée à intégrer.
6.6.06Eu Mr Singing Bird au téléphone. Il dit d'accord pour une invitation à une non-soirée apéritive festatoire, est tout content car là où il "dor[t] ce soir-là se trouve dans le même quartier." Pas de réponse à ma question, faut dire que j'aurais dû la poser. La communication et moi, un quiproquo sans fin...
9.6.06Cette nuit j'ai rêvé de Mr Singing Bird et c'était très agréable. Je saurai la semaine prochaine si c'était prémonitoire. Et si ça ne l'était pas, c'est toujours ça de pris.
17.6.06Encore raté. Enfin, pas pour tout le monde. Mais pour moi, oui. Je commence à penser que je peux me fier à mon instinct: j'étais sure que Mr Singing Bird ne viendrait pas. Il n'est pas venu. Il a mis ça sur le dos d'un coup de mou. Il semblerait qu'il ait eu de gros soucis avec son rendez-vous chez un gros client dans l'après-midi. Nous avons donc partagé un déjeuner tout à fait professionnel. Il reviendra, car nous n'avons pas eu le temps de travailler notre programme, nous discutions. Je n'ai pas dit mon dernier mot.Son absence ne m'a pas empêchée de passer une excellente soirée. J'ai dormi... 3 heures, ce qui est déjà bien. J'ai dansé... une bonne partie de la nuit.
Rienquemoi dit qu'avec le stock de bouteilles qui reste, on peut faire des soirées toutes les semaines jusqu'à fin août. Yihaaa!
21.6.06Il semblerait que je ne me sois pas assez attardée sur les détails concernant la non-soirée de vendredi soir. Observation: Rienquemoi, je crois qu'on a un problème de concept. En organisant une non-soirée, nous ne pouvions aboutir qu'à des non-évènements, tu ne crois pas (avec l'exception qu'on connaît)?
Donc:
il a fallu que je laisse un 1er message sur la messagerie de Mr Singing Bird pour savoir où il en était, il devait être 20h30. Aucune nouvelle. J'arrive chez Rienquemoi, plein de gens, fort sympathiques au demeurant. Je fais part de mes doutes à William et sa douce. Un ami me dit que je devrais essayer de rappeler. Je rappelle, ça sonne mais je tombe tout de même sur la messagerie:"Tu pourrais me rappeler pour me dire si tu viens ou non histoire que je puisse ne pas me balader avec mon talkie walkie dans la poche toute la soirée?" Là, texto dans les 10 minutes suivantes (ce qui montre qu'il ne voulait pas répondre de vive voix) comme quoi il ne viendra pas suite à un "coup de mou". Charmant. Moi très énervée. C'est idiot je ne devrais pas, parce qu'après tout, je le savais, je le sentais.
Je raconte ça à l'amoureuse de William qui éclaire ma lanterne: Mr Singing Bird se serait fait remonter les bretelles par son chef après un rendez-vous à la Fnuc qui aurait mal tourné. Certes.
Cela l'autorisait-il pour autant à se comporter comme un muffle?
Un ami a dit qu'il se portait volontaire pour lui envoyer une paire de rognons par colis postal.
C'était une bonne soirée, tout s'est bien passé, il ne s'est rien passé. Si ce n'est quelques espoirs déçus et des amours propres piétinés.
6.06Dépêche de dernière minute:
Part II: le retour de l'homme qui imite les oiseauxAprès une excellente journée sous le signe du vélo, puisque j'ai pédalé ce matin et cet après-midi en évitant la pluie, je me suis rendue à mon entrainement de taekwondo. A 19h45 mon téléphone sonne: le nom s'affiche, Mr Singing Bird... ma surprise est grande. Il m'appelle sur mon téléphone à moi que j'ai et non pas à la librairie. Il appelle à une heure inhabituelle, pas très professionnelle... Et là, le plus fort, il fait comme si de rien n'était, comme si je ne lui avais pas laissé 5 messages sur son répondeur, envoyé un fax et un mail en une semaine. Il n'a jamais reçu le fax:"ah ben je comprends pourquoi, y a marqué cartouche d'encre vide!" J'ai failli le traîter de nunuche sur ce coup-là mais j'ai réussi à me retenir à temps. C'est pas grave c'était juste une commande ultra-urgente. Donc s'il n'a pas reçu le fax c'est qu'il n'a pas ECOUTE mes messages. J'ai beaucoup pris sur moi au cours de ce coup de fil pour ne pas le lapider verbalement.Sa proposition. Nous devons encore travailler le programme des nouveautés d'août et de septembre ensemble d'ici le 15 juillet. Il me demandait si j'avais une idée de quand j'allais pouvoir le recevoir. J'ai répondu que ça allait être très compliqué, il a été jusqu'à proposer qu'on déjeune ensemble de nouveau. Il a conclu l'entretien par un très peu professionnel "gros bisous". Non, vraiment je ne comprends pas. Il se fout de ma gueule peut-être un peu. Il espère apaiser ma colère avec du miel Leader Price, là. S'il espère passer à travers l'épreuve de l'explication, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
A suivre:Part III: bbl contre-attaque, bientôt sur votre écranMr Singing Bird subira une épreuve très difficile, infligée par moi-même.
Teaser:"Alors, d'abord, on va parler du professionnel, parce que si on veut travailler correctement ensemble il va falloir que tu m'expliques deux ou trois choses. Ensuite, on parlera sur un niveau plus personnel." Si je pouvais avoir une table de torture et une chèvre pour lui lécher les pieds, ça serait parfait, mais nous ne sommes plus au Moyen Age. C'est regrettable. De toute façon, pour qu'on remette les compteurs à zéro, il faut AU MOINS qu'il m'invite au ciné. C'est dit.
29.6.06Comme sur les DVDs, un bonus, à savoir une scène à couper au montage, pour patienter d'ici un dénouement en queue de poisson que je vous promets pour la fin de semaine.Rappel de la scène précédente: lundi soir, Singing Bird m'avait dit de l'appeler mardi entre midi et 2.Mardi j'ai appelé à 12h10. Laissé un message. J'ai rappelé à 13h50. Pas laissé de message. Rappelé à 15h30... oooh, surprise, il décroche:"Je suis en train de conduire, le temps de trouver une petite place et je te rappelle tout de suite."A 18h, j'ai fini ma journée de boulot. Les places sont horriblement difficiles à trouver.A 19h, mon téléphone portable sonne. Par un heureux hasard de la vie, je suis à la librairie à ce moment-là alors que j'ai fini ma journée depuis 1h. C'est Singing Bird."Sacrément dur de trouver une place dis-donc.""Oui mais non mais tu comprends j'ai crevé ce matin et du coup j'avais une heure de retard à mon rendez-vous blablabla."J'ai une question: pourquoi, dans ce comportement fuyant, s'obstine-t-il à m'appeler sur MON téléphone perso à moi que j'ai alors qu'il peut appeler directement à la librairie et demander à n'importe quel libraire de noter un rendez-vous dans l'agenda? Même sa fuite est tordue, bizarre, suspecte. Elle n'en est pas moins évidente.Nous nous reverrons donc dans un contexte professionnel vendredi en fin d'après-midi. Il sera accompagné d'une stagiaire. Cela ne m'empêchera pas de tirer certaines choses au clair. Je renonce à toute compensation. Je laisse tomber tout court. Ca me fait brasser des ondes négatives et je n'ai pas envie. Je ne vais pas me battre pour un type qui, depuis un an que je le connais, a crevé une fois, envoyé sa voiture d'entreprise à la casse ensuite (poisse-man), ne rappelle pas quand on lui laisse des messages (muffle-man), annonce sa venue pour au final ne pas faire son apparition (l'Arlésien). Bel emballage, mais alors le chocolat est un tantinet amer. A côté, les Kinder c'est du produit de luxe.
30.6.06dénouementDans l'après-midi, dénouement sans surprise: Mr Singing a été égal à lui-même, très agréable, chaleureux et spirituel. Hahaha. Sauf que vu comme je me sentais mal (crise de dents de sagesses ou vrai gros rhume?) je n'ai pas été aussi percutante que je l'aurais souhaité.On a débuté en beauté: il s'est excusé auprès de Chch de ne pas être venu à SA soirée. Le muffle. C'est moi qui l'ai invité, pas elle. Je lui ai demandé de m'expliquer comment on travaillait avec lui s'il n'est pas joignable. Il m'a dit qu'il était désolé, qu'il avait eu un passage à vide et qu'il avait besoin de vacances. Ben voyons.On a attaqué le programme de nouveautés d'août par un nouveau numéro de Max et Lili. Pour ceux qui ne connaissent pas, Max et Lili, c'est une mini BD pour les petits qui aborde des thèmes de société: Lili veut être une star, Max aime se bagarrer, Max et Lili veulent tout tout de suite, Le cousin de Max et Lili se drogue... La thématique de ce nouveau numéro, c'est le RESPECT. Ca tombait pile, SB s'en est pris plein les gencives. Et puis j'en ai rajouté des couches et des couches, c'était trop facile, il ne me tendait pas des branches mais des troncs d'arbre.
J'avais surtout la tête comme une cocotte-minute et il parlait, parlait, parlait. Ca a duré un temps fou et j'aurais préféré qu'il abrège. Qu'il soit cohérent dans son attitude globale. Mais non.Voilà un bel épilogue en queue de poisson, sans aucun intérêt. Un film râté, quoi.
Alors ce soir je vais tâcher de soigner mon rhume qui me prend la tête, c'est ma priorité numéro 1. Le reste n'a aucune importance et je ne suis même pas triste. Juste KO par une sinusite à la con.
2.2.07Rappelez-vous : l'homme qui sifflait tel l'oiseau.
Résumé de l'épisode précédent : décembre, coup de fil, je lui raconte le rêve de la nuit passée, celui où il m'embrassait langoureusement. Il est gêné, mais ne passe pas me voir pour autant.
Dernier épisode de la saison : aujourd'hui, rendez-vous (professionnel). Un baiser sur la joue qui ne ressemblait surtout pas à une bise, car une bise est toujours suivie d'une autre. Là, baiser isolé. Mais sur la joue...Rendez-vous d'1h30 pour un boulot pouvant être effectué en 20 minutes. Fin du rendez-vous qui coïncide avec la fin de ma journée. Allons boire un verre, propose-t-il.
J'ai dit : j'en ai marre que tu ne lâches rien (sur ta vie).
Qu'attends-tu de moi ? a-t-il demandé.
J'ai dit : j'ai fait beaucoup de pas vers toi.
Il a dit oui, j'ai mal formulé.
Il a dit : j'ai déjà quelqu'un.
J'ai dit : tu l'as bien caché. Pourtant ce n'était pas faute de tenter de savoir.
Il a dit : je me cache derrière un mur. Je cloisonne.
J'ai dit : je me la prends en pleine tête, ta cloison idiote.
Il a dit : tu l'as sacrément fissurée, la cloison.
J'ai haussé les épaules. Fissuré, ça ne suffit pas.
Il a dit : j'ai été ambigu, je sais. Parce que tu es quelqu'un de génial. C'est tentant.
J'ai pensé : tentant, mais pas suffisant.
Wrong time, wrong place.
VOS COMMENTAIRES! Patfoot a dit... bbl> Arrêtes donc "L'Homme qui pipotait à l'oreille des merles" et essaie plûtot "L'Homme célibataire et équilibré"...8:04 PM james a dit... Je plussois Patfoot à 200% ;o)8:39 PM bbl a dit... Patfoot> ouais, je sais, mais c'est compliqué à trouver, ce profil. Tu en connais, toi ?James> ouais, je sais...10:40 AM icha a dit... chèvre et choux chouchou? Un coup de pied dans leur cul entre 2 chaises! "J'suis pris mais t'es géniale", pour moi, c'est du "gardage sous le coude au cazoù". groumpf!11:17 AM bbl a dit... icha> tout le monde est d'accord avec toi et trouve ça assez dégueulasse comme attitude. Mais bon, en même temps, depuis deux ans qu'on se connait, je me dis que s'il avait dû se passer quelque chose ça serait déjà arrivé..."on devrait une ablation sur tes couilles tu seras peut-être moins con", faudra que je fredonne cette chanson lors de notre prochain rv (professionnel), dans 3 semaines.
2.3.07qui veut prendre ma douleur? Leve toi c'est décidé laisse-moi te remplacer... blablabla.Rendez-vous professionnel avec le drôle d'oiseau ce matin, après mon rateau d'il y en environ un mois. J'arrive en avance à la librairie, il est censé arriver à 10h30, il est 9h45 et il est déjà là... la poisse.
Nature de la douleur : épine dans le pied.
Humeur : un peu comme si j'arrêtais de fumer, c'est-à-dire pas terrible terrible.
Ca met du temps à passer.
Mais ça passera.
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J'ai mis du temps à m'en remettre.
Oh oui, j'en ai mis du temps. Et je m'en suis remise.


J'ai demandé, en novembre 2007, pour la forme, alors que nous étions censés ne plus travailler ensemble, s'il allait enfin se passer quelque chose entre nous puisque nos relations professionnelles ne seraient plus un obstacle? Tu semblais intéressé. Sans suite. Jusqu'à l'autre soir.

Il m'a embrassée, ce soir-là, j'avais attendu ça trop longtemps et ça faisait un bail que j'étais cent fois remise. Ce n'était vraiment pas correct, ce n'était pas le lieu, ni le moment. C'est peut-être ce qui lui plaisait, justement. Moi, ça m'aurait plu que ça se passe dans d'autres conditions. Là, franchement... Ca m'a déconcertée. Pas moins que ça. Mais pas plus non plus.

Quand il m'a rappelée une semaine ou deux plus tard pour aller boire un verre, j'ai accepté. Ce n'est pas parti en vrille parce que j'avais rencontré quelqu'un d'autre qui me plaisait pas mal à ce moment-là. Même si ce moment-là fut bref et ce quelqu'un d'autre quelqu'un de passage. Peu importe. Encore un mauvais timing.

Je continue à le voir au boulot, Mister Singing Bird. Je ne sais jamais comment ça va se passer, s'il va me taper son trip paranoïaque:"Je t'ennuie, rholala ça n'a pas l'air de te faire plaisir de me voir!"
J'ai cessé d'attendre. On travaille mieux qu'à une certaine époque, on rigole. En tout cas, ça ne me fait plus mal.
Quand on s'échange des mails, où je lui montre comme je valorise notre boulot, il me demande ce qu'il me doit en échange... et je réponds, angélique : "Tu ne me dois rien, juste un beau sourire, j'ai appris à me contenter de peu avec toi."

Alors j'ai été surprise quand il m'a appelée pour savoir quels livres il pouvait m'apporter, hier. Etonnée quand il m'a dit qu'il lisait mon blog depuis longtemps. Et complètement blasée quand il a dit qu'il avait un autre rendez-vous en fin de journée et qu'il fallait qu'on travaille vite.
Bah ouais, casse-toi, c'est ça, et tourne-moi le dos quand tu dis:"J'assume totalement tout ce qui s'est passé ce soir-là et je n'étais même pas ivre."Ben voyons. Tu assumes si bien que tu n'es même pas foutu de me le dire droit dans les yeux.

Ca m'a perturbée, ce soir-là. J'ai aimé ton culot. Mais ça ne suffit pas.

Le lendemain matin, une fois l'alcool éliminé, je me suis dit:"C'est n'importe quoi." J'ai réalisé que c'était terminé, que ce baiser m'apportait la réponse à une question récurrente: est-ce qu'avec un meilleur timing on aurait pu faire un bout de route ensemble, tous les deux, en amoureux? Quelle surprise, c'était une Evidence comme il m'en tombe parfois dessus, si elle était tombée plus tôt ça m'aurait fait du bien.
L'Evidence, campée devant moi, les mains sur les hanches, haussant les épaules et levant les yeux au ciel, assène, sans appel: "Vous auriez eu une histoire ridiculement courte. C'est Evident."
Il n'est pas question de tenter de trouver pourquoi ça aurait été court.
Puisque c'est une Evidence.
Peut-être bien qu'on pourrait devenir amis, maintenant. Si seulement tu étais moins compliqué, Mister Singing Bird.


Il faisait si beau aujourd'hui, c'était très agréable.
J'aime bien mon boulot, au bout de trois mois j'ai encore tant de choses à découvrir, c'est génial. Et j'ai un chef qui a le sourire quand je viens le bombarder de questions.
Il m'a demandé, rêveur, combien de points de remise on pouvait obtenir avec une commande de plusieurs dizaines de K€ chez l'un de nos fournisseurs. J'ai répondu au moins 18 points supplémentaires et un voyage aux Bahamas. Il était surpris car il s'imaginait que je partirais aux Bahamas avec la représentante de la maison d'éditions qui est une tanche. Je lui ai dit que non, valait mieux pas que je l'emmène avec moi, sinon elle risquait de rentrer avec tatoué sur le front:"Je suis insupportable", ce qui justifierait alors mon surnom de Lisbeth Sallander :-)