J'avais peur du vide. L'angoisse du manque. La panique lié à l'abandon, être laissée sur le bord de la route. Alors, le Roi du chaos m'a rendu la colère. Celle qui comble le vide, atomise le manque et pulvérise les doutes.
Ma vieille amie la colère. Je la connais bien, nous cohabitons depuis toujours. Elle m'avait quittée quelques semaines, le temps de voir ce que je serais capable de faire sans elle. L'essai n'étant pas probant, elle est revenue à la maison. Elle ne m'a pas trahie, toujours présente quand je suis sur le point de basculer. Elle me remet les deux pieds sur terre et me propose de regarder devant, et pas derrière. Prendre du recul. Et construire, de nouveau.
Parce que si le Roi du chaos est une impossibilité, beaucoup d'autres voies, routes et chemins de traverses s'ouvrent à moi. Et quoi qu'il arrive, j'avance. Le sur-place ne me ressemble pas. Me contenter de peu ne me ressemble pas non plus.
J'apprends doucement à faire des compromis.
Il en est auxquels je ne consentirai pas.
Point.
dimanche 13 juillet 2008
Colère
Publié par bbl à 00:54
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