Mais ce n'est pas très grave tout ça, ces oscillations.
Depuis le temps, ça se sait, que j'avance en équilibre sur mon fil, et que quand je regarde longtemps le ciel, je tangue et je pose des questions... à la con.
J'ai écrit tout ça en essayant un peu d'organiser mes pensées d'ordinaire assez futiles et absolument dispersées. Alors tout de suite ça prend des proportions immenses et très très sérieuses suggérant une fin du monde prochaine quand j'aborde le sujet de l'amitié. Mon bédouin préféré parle de dissertation du bac mais non ! D'abord je n'ai eu que onze sur vingt en philo, alors loin de moi l'idée de disserter. Rappelle-toi de Mickey, Bédouin (notre prof de philo de terminale), il disait déjà à l'époque que mes intuitions étaient intéressantes mais qu'elles mériteraient d'être approfondies, ça me faisait rire. Je ne prétends pas me prendre la tête sur l'amitié, j'observe juste comment ça fonctionne et je touche mes limites et celles des gens que je connais, j'attends de me faire surprendre et ça marche, merci !
Rien de neuf sous le soleil, jusqu'ici tout va bien :-)
J'ai rigolé aujourd'hui, avec mon chef qui a désormais tendance à attendre de moi que je le fasse rire (et sans nez rouge), parce que ça lui fait du bien, à ce drôle de petit bonhomme. J'ai rigolé avec mes collègues. Et ce soir, je vais encore me taper des barres de rire avec mes complices d'atelier. Je réfléchissais juste aux gens qui m'entourent et que j'aime. Voilà, c'est tout. Même ceux avec qui c'est plus compliqué. Parce que les éclats de rire ça marche aussi avec eux et je veux garder ce potentiel infini de rigolade.
Eh ouais! Je vous aime! Flower Power!
Je vais recommencer à écrire des conneries tous les jours. Après tout, c'est ce que je fais de mieux, en matière d'écriture : délirer. Allez hop. A partir de maintenant, je me remets en quête du détail qui fait rire dans la journée, ça me rappellera la belle époque du tout début du 58 Rocket Street. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'était mon 1er blog. J'aimais le challenge de l'exercice d'écriture journalier, je cherchais à comprendre comment des gens de radio parvenaient à écrire un billet d'humeur TOUS LES JOURS, suffisamment court et percutant, je commençais à choper le truc et puis j'ai relâché l'effort au bout de quelques mois, la faute à la vie, qui vous joue de drôles de tours parfois.
Un paquet de personnages se donnaient RV au 58 Rocket Street. Je vous préviens, vous risquez à un moment ou à un autre de vous reconnaître dans les histoires. Et ce ne sera pas fortuit, mais toujours gentil, les règles restent les mêmes, je ne donne pas de prénom, que des initiales ou des surnoms, et je ne blesse personne qui serait susceptible de lire ce blog. Je vais vous reparler de l'homme qui siffle tel l'oiseau (qui est potentiellement un lecteur de ce blog, tant pis, il l'a bien cherché, à lui de prouver qu'il est beau joueur), du pilote que je n'ai pas contacté sur facebook même si j'ai retrouvé sa trace, de ce que j'imagine être la vie de Monsieur le L à l'heure actuelle. Et je vais vous présenter de nouveaux protagonistes. Mes héros de la vie quotidienne, les meilleurs et les pires.
Y en aura des vrais, y en aura qui ne seront que le fruit de mon imagination débile et débridée. A vous de vous y retrouver dans ce bordel. Comme dans toute bonne série américaine, je vais vous gratifier de petits flash backs, histoire de faire du neuf avec du vieux.
Vous avez vu le smiley de l'habillage de ce blog? Ce sera du concentré de bonne humeur.
Par contre je veux de la réaction, je veux des commentaires, plein et tous les jours. Que ça vaille la peine que je m'astreigne à l'écriture de ces billets doux et drôles, parce que ça prend quand même la bagatelle d'une petite heure pour ficeler un chouette post. Faudra revenir tous les jours. Ou vous servir du flux rss pour vérifier que je tiens le rythme. Pour avoir la banane pour la journée. Un peu. Même les jours de mauvaise humeur. Ce sont souvent les meilleurs posts, ceux qui viennent quand je suis de mauvais poil, d'ailleurs. On verra bien.
Sur ce, à demain!
mardi 15 avril 2008
oscillating - fin
Publié par bbl à 19:09
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5 commentaires:
Eh ben, beau pari ! On sera là pour suivre, va, c'est promis. Et s'il y a baisse de régime, on fera des banderoles 'on veut notre bbl quotidienne' qu'on affichera un peu partout en ville, et sur les bus, et en bannière de g**gle.
tadadam !!!
mais comment vais je faire pour suivre au quotidien alors que je ne suis qu'un passant?,je vais donc modifier mon itinéraire de visite interblog en commencant par le tiens, tu seras les premiers mots de ma journée, alors je vais continuer a passer
That's the spirit! (comme ils disent)
Moi, j'aime bien comme concept... Mais attention au claquage! (même intellectuel) J'ai un collègue qui s'était juré d'aller nager tous les midis... Il a craqué au début de la deuxième semaine. Faut dire qu'on s'est plus foutu de lui, qu'on ne l'a encouragé... Saloperie de collègues... On va voir si tes amis (revenons au sujet de départ...) t'encouragent!!!
Sinon, merci pour le flashback... même si j'ai eu 8 au bac de philo (certes avec un bcp plus petit coef) et que j'étais bcp moins fan de mickey que toi!
you're wonderful, guys :-)
vivement demain!
Je fais confiance a bbl, j'adorais la période 58 rocket street, je rigolais bien en lisant (elle a même parler de moi et mes chats quand ils étaient tout petit (y'a 2 ans et demi tout de même))
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